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La dette, la politique monétaire et financière.

L’État ne peut pas être déficitaire dans son budget courant et tout emprunt qui ne trouverait sa justification dans les investissements nécessaires d’infrastructures (centrales électriques, ponts, routes, chemins de fer, aérien) sera purement et simplement interdit.

Les emprunts exceptionnels et justifiés pourront être fait par l’intermédiaires d’emprunts d’État auprès de la population (souscription libre) ou auprès de la banque centrale, avec un plan de remboursement prédéfini (qui ne pourra se faire via un autre emprunt).

La frappe de la monnaie est un devoir incessible de l’État. Elle sera assurée par la banque centrale avec pour objectif de garder l’inflation à un niveau approuvée par une loi de finances voté par référendum à la fin de chaque année pour l’année suivante.

La France sortira de l’EURO et retournera au Franc. Cette monnaie n’aura aucun taux fixe de change avec aucune autre monnaie. Sa valeur initiale sera de un Euro pour un Franc. Tous les comptes bancaires situés dans des établissements Français et libellés en Euro passeront en Franc avec une valeur de un Euro pour un Franc. Les billets et pièces en Euro Français pourront être utilisés en magasin pendant quelques mois, mais les commerçants devront faire le change en Franc. Passé ce délai, les billets et pièces pourront être changés en banque jusqu’à une date à partir de la quelle ils perdront leur valeur définitivement. Jusqu’à cette date, pièces et billets en Euro Français auront une valeur fixe de un Euro pour un Franc.

Les pièces et billets en Euro d’un autre pays Européen auront un taux de change libres par rapport au Franc.

Afin de garantir l’épargne des particuliers, nous créerons une licence bancaire spécifique aux comptes particuliers. Les banques utilisant cette licence n’auront pas accès aux marchés financiers. Leur activité se bornera à la gestion des comptes courants et aux prêts à la consommation qu’elles ne pourront accorder qu’en fonction de leurs fonds propres ou des fonds qui leurs auront été confiés.

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L’éducation.

C’est aux parents, en priorité, qu’il revient le droit et le devoir de donner une éducation et c’est aux parents que cela doit revenir.

Le rôle de l’état est de s’assurer que les parents prennent en charge l’éducation des enfants.

L’éducation sera obligatoire, les enfants devront acquérir un socle minimum de connaissances incluant la lecture, les mathématiques, l’histoire, la connaissance rudimentaire d’une langue étrangère, des notions de biologie et de physique et l’expérience du monde du travail. Cette responsabilité pèsera sur les parents.

Les familles pourront pratiquer l’école à la maison sans qu’aucune démarche particulière ne soit nécessaire.

Les familles pourront s’associer en groupes et partager la charge de l’éducation.

Les locaux jusque là utilisés par les écoles publiques seront mis à dispositions des familles afin que celles-ci puissent organiser l’éducation commune des enfants si elles le souhaitent. L’État aura un rôle de propriétaire bailleur et prendra en charge l’ensemble de la maintenance extérieure de ses locaux. Les parents deviendront occupants à titre gratuit, ils seront responsables de la bonne tenue des locaux et assureront la maintenance intérieure (à défaut, leur responsabilité pourra être engagée pour faire face aux frais en cas de dégradation).

Les parents pourront déléguer l’éducation des enfants. Ils pourront mettre leur finance en commun afin d’employer un professeur des écoles avec qui ils s’entendront sur les méthodes et moyens d’apprentissages.

Des diplômes de connaissance générale seront mis en place par l’état et/ou des organismes privés afin de valider un socle de connaissances commun.

L’éducation supérieure dépasse le cadre de cet article, elle sera mise en place et assurée par des écoles et universités privées.

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L’immigration et le contrôle des frontières.

La France appartient avant tout aux Français. C’est `a dire aux gens qui sont nés sur le territoire ou, au moins, d’un parent Français. En dehors d’une, au moins, de ces deux conditions, personne ne pourra plus se revendiquer d’avoir la nationalité Française.

Un étranger pourra être résident Français, ses enfants, s’ils naissent sur le territoire, auront la nationalité Française. Mais lui ne pourra pas obtenir la nationalité Française sous aucun prétexte. Il pourra payer des impôts s’il le désire, il n’en sera pas plus Citoyen pour autant et n’aura aucun des droits réservés à ces derniers.

La possibilité de naturalisation d’un étranger ne sera plus possible.

Un enfant né en France de parents étrangers obtiendra directement la nationalité Française. Mais il lui sera interdit de s’engager en politique s’il n’a pas renoncé d’abord à toute autre nationalité. L’engagement en politique ne sera pas ouvert aux bi-nationaux.

Pourront vivre en France de façon permanente les Français de nationalité et les étrangers qui ont acquis un visa de long séjour. En dehors de ces deux cas, aucun individu ne pourra s’installer en France pour une durée supérieure à trois mois.

Tout ressortissant étranger pris sur le territoire alors qu’il aura dépassé la durée de son visa sera détenu, recevra une amende et devra payer et organiser son extradition. Il recevra également une interdiction temporaire de présence sur le territoire. Dans le cas ou il ne serait pas en mesure de payer pour sa propre extradition, ou de régler son amende, ce serait une faute pénal entraînant une sanction. Il serait ensuite extradé aux frais de l’état avec une interdiction définitive de revenir sur le territoire (violer cette interdiction sera une faute pénale considérée comme une récidive avec de lourdes sanctions).

Cette procédure vaut également pour les mineurs de plus de quinze ans, à l’exception des sanctions pénales qui ne s’appliqueront pas dans ce cas précis. Les mineurs de moins de quinze ans ne pourront être extradés qu’après s’être assuré qu’ils ont une famille d’accueil dans leur pays d’origine.

Tout étranger présent en France de façon régulière aura le droit de travailler pendant la durée de son séjour sans qu’aucune démarche administrative particulière ne soit requise.

Il n’existera qu’un seul type de visa de long séjour: celui qui autorise à un étranger à rester sur le territoire pour une durée supérieure à trois mois. Tout le monde pourra en faire la demande, y compris les apatrides (posséder un passeport ne sera pas un requis dans ce cas précis).

Un apatride résident permanent régulier ou un résident permanent étranger régulier depuis plus de trois ans pourront faire une demande afin de se voir attribuer un passeport Français. Ce passeport ne sera, en aucun cas, une reconnaissance de la nationalité Française, mais un document de voyage.

Le visa long séjour sera accordé sans condition particulière et gratuitement pour tous les membres directs de la famille d’un résident permanent de nationalité Française.

Ce visa sera accordé contre paiement dans tous les autres cas. Le montant du paiement à régler pourra changer en fonction de l’âge, de la situation professionnelle, du pays d’origine, de la profession et des revenus connus du demandeur.

Les visas de court séjour permettront de rester sur le territoire pour une durée maximum de 90 jours par an. Cette durée pourra être réduite selon le pays d’origine du demandeur. Selon le pays d’origine du demandeur, ce visa pourra être accordé à l’avance depuis un consulat local, par la police des frontière à l’arrivé sur le territoire, dans une mairie, une préfecture ou une gendarmerie.

La Justice.

Le système judiciaire Français est défaillant jusque dans ses plus hautes sphères. Soumis à l’exécutif, perclus de juges carriéristes. Les affaires prennent des mois, parfois des années à être jugées. Dans certaines affaires, ces délais provoquent des drames ou des familles sont brisées par un système prompt à juger mais lent à réparer.

Nous devons rendre la justice plus humaine, plus proche, plus rapide et surtout plus juste.

Tout le système actuel sera démonté, plus de grande cour, de cour constitutionnelle, de cour de cassation, de cour spécialisée dans le droit de ceci ou de cela. Les juges seront locaux. Dans certains cas, ils ne seront même pas professionnels, mais simplement élus dans un village pour rendre un jugement trois fois dans l’année. Ils pourront poser un jugement et résoudre un problème rapidement, avec la connaissance du terrain et des gens.

Ce juge local appelé “Juge de quartier” ou “Juge de village” sera élu par l’ensemble des résidents permanents d’un quartier, d’une petite ville ou d’un village.

Ce juge local aura juridiction sur l’ensembles des affaires locales. Il jugera en première instance sur l’ensemble des affaires civiles, pénales et même constitutionnelles.

Des juges régionaux (qui couvrent plusieurs villages, petites villes ou une grande ville) seront élus par l’ensemble des résidents permanent de la zone couverte.

Ces juges auront en charge de résoudre les appels en seconde instance et en cassation.

Un appel en seconde instance pourra être fait contre tous les jugements en première instance. Cependant, si le jugement est confirmé en seconde instance, la peine ou les dommages et intérêts accordés en première instance seront alourdis si cet appel a été initié par le perdant.

Un appel en cassation pourra également être rendu par les juges régionaux, il suivra les mêmes règles de base que l’appel, mais le juge devra être différent.

Tout individu sera innocent jusqu’à preuve du contraire. Si les circonstances l’exigent, un suspect pourra subir un contrôle judiciaire, voire un emprisonnement préventif. Les conditions de ce contrôle seront décidées par un juge mais sa durée de ne pourra pas excéder 90 jours au terme duquel un jugement devra être rendu.

Lors d’un jugement au civil, les frais de justice seront payés par la partie perdante. Si le plaignant est perdant, il devra également rembourser les frais engagés par la partie adverse (soit au réel, soit sur un forfait établi et standard, au choix du plaignant).

Dans tous les cas, le juge sera responsable de ses jugements et pourra en répondre lorsque de ses décisions seront nées des conséquences graves et injustes.

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Subventions, aides sociales et retraites.

Il n’est pas du rôle de l’état de subventionner ici ou là des associations, la presse ou l’installation des rideaux de la ménagère de moins de 50 ans sous prétexte que c’est bon pour la planète. Cette nouvelle ère marquera la fin de la politique de financement public pour tout ce qui relève du privé. Le terme même de “subvention”, qui n’est autre qu’un système de corruption à grande échelle, devra disparaître du paysage Français.

Les aides sociales généralisées prendront également fin.

L’État entamera un dialogue avec des acteurs privés afin que ces derniers proposent des offres d’assurances sociales diverses (santé, chômage) aux Français. La souscription à ces offres sera optionnelle et garantie ouverte à tous sans limitation d’âge, de santé ou de situation sociale. Les licences pour opérer ce genre de services seront conditionnées au fait que les offres soient ouvertes à tous et au même prix dans une même société (mais les offres pourront différer d’une société à l’autre, tant dans leur prix que dans leur nature).

De la même façon, nous engagerons un dialogue avec les acteurs privés afin de mettre en place un système de fond de retraite optionnel.

Le capital accumulé par les acteurs gestionnaires de fonds de retraite devra être utilisé exclusivement pour la construction de logements sociaux qui seront offerts à la vente et à la location afin de s’assurer que chaque résident ai un toi au dessus de sa tête, quels que soient ses moyens.

Toute personne pouvant justifier d’avoir cotisé au précédent système de retraite par répartition touchera une retraite proportionnelle à sa durée de cotisation (taux plein après 40 ans de cotisation) sur la base de la moitié du salaire médian (ceci s’appliquera également aux personnes déjà à la retraite qui toucheront un taux plein).

L’État apportera une aide financière dans les très rares cas ou un résident permanent ne peut pas s’assurer une autonomie financière :

  • En cas de handicap lourd qui exclue totalement une insertion dans le monde du travail.
  • Pour le placement d’un enfant en situation d’urgence (orphelin, parents en prison, cas très graves de maltraitance). Ceci ne pourra s’appliquer que dans les cas les plus graves (ouvrant systématiquement la voie à des procédures pénales lorsqu’il y a maltraitance) et la priorité sera toujours donnée à la famille de sang (oncles, tantes, grands parents), parrains et marraines, familles proches de la famille initiale.

L’État assurera également le financement et le fonctionnement d’hospices publics ou les interventions chirurgicales lourdes pourront être réalisées `a moindre coût pour tous les résidents permanents. Ces hospices n’auront pas vocation à remplacer le généraliste ou à réaliser de la chirurgie de confort. Ils seront destinés à intervenir dans les cas graves ou urgents.

Parce que les coups durs font partie de la vie, tous les résidents permanents de nationalité Française et majeurs pourront demander une aide temporaire dont le montant correspondra à la moitié du salaire médian. Cette aide leur sera accordée autant de fois que nécessaire tant que la durée cumulée ne dépasse pas un an.

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La représentation nationale et la séparation des pouvoirs.

Le Sénat, le Parlement, le Conseil d’État et la cour constitutionnelle n’existeront plus. Nous avons aujourd’hui les moyens techniques d’organiser une démocratie directe en permettant aux Citoyens de participer activement à la vie politique du pays et de voter à distance via des systèmes de blockchain qui garantissent l’intégrité d’un vote à grande échelle.

L’ensemble du pouvoir législatif sera assuré par les Citoyens eux-mêmes par la voie des référendums qui pourront être soit d’initiative gouvernementale soit d’initiative populaire (en utilisant des critères justes et réalistes) soit d’initiative Présidentielle.

Cependant, nous garderons un système législatif extrêmement simple puisque l’ensemble des lois ne devra pas dépasser une centaine d’articles distincts dont chacun ne pourra faire plus d’une centaine de mots. Ces lois concerneront les éléments essentiels de la vie en société tels que “Sauf à assurer sa propre défense ou celle d’autrui, il est interdit de porter atteinte à la vie ou à l’intégrité physique d’autrui.” ou encore “La propriété est sacrée et nul ne peut en être privée contre sa volonté. Le transfert de propriété ne peut se faire que dans le cadre d’une transaction entre deux parties.” ou encore “L’âge de la majorité est fixée à 18 ans. À cet âge, l’individu devient responsable de ses actes et libre de ses décisions. Cependant, la majorité sexuelle ainsi que l’âge à partir du quel un mineur peut s’émanciper sont fixés à 15 ans.”.

Les règles portant sur des détails non-essentiels qui ne peuvent rentrer dans le cadre de la loi, telles que les pratiques commerciales, le déroulement des héritages ou la hauteurs des barrières de sécurité seront établies par le bon sens et la jurisprudence.

Le pouvoir exécutif sera assuré par le Président, il nommera son Premier Ministre et un ensemble de sept ministres, un pour chaque devoir Régalien et un pour l’ensemble des domaines non Régaliens.

Le pouvoir judiciaire sera assuré par des juges locaux élus au suffrage direct par les Citoyens. Il n’y aura que deux types de cours (1ère instance et cours d’appel) et leur juridiction englobera l’ensemble des juridictions actuelles (civil, pénal, appel, presse, constitutionnel …).

Impôts, taxes, charges et citoyenneté.

Toutes les taxes, charges sociales, charges salariales, charges patronales, impôts locaux, T.V.A., T.I.P.P. … et j’en oublie surement, on en compte plusieurs centaines en France, seront abolies purement et simplement.

L’argent que gagne un individu par son travail n’est que la représentation de ce travail. Lui en prendre une partie sans son accord préalable n’est rien d’autre que du vol ou du travail forcé, autrement dit de l’esclavage. L’esclavage ayant été aboli et le vol étant interdit par la loi, aucun impôt, aucune taxe, aucune charge ne seront imposés sur le travail. L’artisan gagnera ce qu’il facturera, le salarié touchera l’intégralité de la somme payée par son employeur.

Il n’existera que trois impôts, pas un de plus:

  • L’impôt sur la dépense. Il aura deux taux, un pour les produits de première nécessité avec un taux inférieur (de l’ordre de 5%) et un taux pour les autres produits (de l’ordre de 20% à 25%). Ces taux seront définies et gravés dans le marbre de la constitution. Cet impôt s’appliquera à tous les résidents (personnes physiques), y compris les artisans ou commerçants lorsqu’ils achètent dans le but de revendre. Cet impôt sera collecté par les sociétés (personnes morales). Cet impôt ne s’appliquera pas aux services.
  • Les taxes à l’importation qui s’appliqueront aux produits importés. Son taux sera variable et décidé selon le produit et sa provenance par le ministère en charge.
  • L’impôt volontaire sur le revenu qui aura un taux fixe de 15% gravé dans le marbre et sera payé volontairement. Il pourra être calculé soit à partir des revenus déclarés, soit à partir des dépenses accumulées sur l’année. De la même façon, un contrôle pourra se faire par comparaison entre niveau de vie et déclaration ou, sur demande de la personne contrôlée, sur l’ensemble de ses revenus.

Lorsqu’un résident décidera de payer des impôts sur le revenu, il devra déclarer ses revenus ou ses dépenses (selon le mode de calcul) et payer cet impôt pour l’ensemble du foyer.

Aucun autre impôt ne pourra être appliqué aux résidents, ni aux sociétés.

Il convient cependant de clarifier que l’état pourra tirer ses revenus d’autres façons et décider de la nécessité de licenses commerciales payantes pour des sociétés dès lors qu’elles dépassent une certaine taille (de l’ordre du millier de salariés), ou la vente de visas long séjours pour les travailleurs détachés sur le territoire. Ceci ne concernera ni les résidents sur le territoires ni les E.I., T.P.E. et P.M.E. (à l’exception de certaines professions régulées, telles que la médecine, l’architecture, la réalisation de gros oeuvre …).

Le résident et le Citoyen

Puisque nous avons abordé le concept de l’impôt volontaire, il convient également d’aborder la différence entre le citoyen et le résident.

Le résident est celui qui réside de façon permanente ou temporaire sur le territoire nationale. Il aura le droit de travailler et de vivre en paix. Il ne payera aucun impôt sur le revenu. Il ne pourra ni voter ni entrer en politique.

Le Citoyen est un résident permanent qui a payé l’impôt sur ses revenus de l’année précédente. Le Citoyen pourra voter à toutes les élections et référendums. Une personne qui a fondé un foyer, qui a eu au moins un enfant et qui a en charge son éducation et qui a été citoyen pendant au moins trois ans pourra, s’il le désire, s’engager en politique et se présenter à une élection à la Présidence, au poste de Maire ou de Juge.

La citoyenneté ne sera pas accessible à tous. Il faudra être né en France ou d’au moins un parent Français.

Les fonctionnaires, et tous ceux dont la source principale de revenus provient de l’État (ceci inclut les chefs d’entreprises ou les actionnaires principaux d’une entreprise qui travaille majoritairement sur des chantiers dont le donneur d’ordre est l’état), les journalistes, reporters, influenceurs, acteurs et de manière générale tous ceux qui travaillent dans le domaine des médias pourront devenir citoyens mais ne pourront pas concourir à une élection (l’exclusion s’appliquera à tous les membres du foyer).

Les repris de justice et toute personne condamné par la justice et dont la peine comprend au moins une peine de prison (avec ou sans sursis) n’auront pas non plus accès aux fonctions politiques.

Les domaines d’intervention de l’État et la souveraineté individuelle.

En dehors de ses devoirs Régaliens, l’état doit s’engager dans certains domaines stratégiques afin d’assurer la sécurité de la nation et de ses résidents.

Dans le domaine de l’énergie, L’État demandera à EDF d’assurer la fourniture de l’électricité au même prix à tous les résidents. En échange, EDF aura accès aux prêts de l’État afin de lui permettre d’investir dans les infrastructures propres à garantir un accès à l’énergie pour tous.

Dans le domaine de l’eau, l’État sera donneur d’ordre à des sociétés privées afin de garantir que tous les foyers aient accès à l’eau au même prix. À défaut, la Mairie de la commune assurera elle même ce rôle sur son budget.

Dans le domaine de l’armement, l’État s’assurera que la France dispose des moyens technologiques et des infrastructures industrielles nécessaires.

Dans le domaine forestier, l’État s’assurera de la conservation de son patrimoine forestier. Ceci s’applique également à tous les espaces naturels en général (lacs, mers, montagnes).

Dans le domaine alimentaire, l’État s’assurera que les infrastructures agricoles permettent à la France de maintenir sa souveraineté alimentaire. Ceci se fera, si nécessaire, par la régulation des prix de ventes afin de garantir aux agriculteurs un niveau de revenus qui leur permette de remplir leur mission.

Dans le domaine de la santé, l’État mettra en place des hôpitaux publics qui prendront en charge gratuitement toutes les interventions lourdes ou urgentes pour tous les résidents permanents. Ce service s’assurera qu’aucun résident ne soit laissé dans une situation médicale qui puisse mettre sa vie ou son intégrité physique en danger. Ce service sera payant pour les non-résidents ou les résidents temporaires.

L’État demandera également aux assureurs privés de mettre en place une offre de sécurité sociale avec l’obligation d’avoir la même offre pour tous les résidents de plus de trois mois et les ressortissants Français à l’étranger, sans conditions d’âge, de revenus ni de santé.

L’État s’assurera, par le biais d’attribution de licences, que les sociétés et entrepreneurs dans certains domaines d’activités (santé, finance, construction …) répondent à certains critères qui leur permettent de réaliser leur mission de façon sûre pour la population.

L’État pourra apporter une aide sociale temporaire à certains résidents en cas de situation difficile. Cette aide pourra devenir permanente dans les cas extrêmes (handicap lourd, enfants en danger immédiat).

La souveraineté de l’individu

Les individus sont souverains et l’état ne saurait intervenir dans les domaines suivants:

  • La liberté d’expression n’aura de limite que la diffamation et l’atteinte à la vie privée.
  • La liberté de culte sera assurée à tous les citoyens.
  • La liberté de mouvement ne pourra être restreinte de façon globale pour quelque raison que ce soit. Les résidents et ressortissants Français seront libres de s’installer ou ils le désirent, de se rendre ou ils veulent et de quitter le territoire ou d’y retourner à leur guise.
  • Le foyer est sacré et l’État ne saurait y intervenir sans les raisons les plus graves. Ces cas seront décidés au cas par cas par un juge.
  • Le corps est sacré et l’individu est seul décisionnaire de ses choix en ce qui concerne sa santé et ses choix médicaux. Cette souveraineté s’étendra à ses enfants et aux individus dont il a la charge et la responsabilité.
  • Tous les résidents ont le droit de travailler afin d’assurer la subsistance à leur famille. Aucun ne saurait être privé de ce droit pour quelque raison que ce soit et par qui que ce soit tant qu’il est régulièrement sur le territoire et qu’il travaille régulièrement.

Programme d’un candidat libertarien. Introduction, devoirs de l’État et du résident.

C’est avec grande émotion que j’annonce publiquement aujourd’hui ma décision de me présenter à la Présidence de République Française aux prochaines élections.

Cette décision est purement symbolique, le système étant vérolé jusque dans ses plus hautes sphères et verrouillé depuis sa base, je n’ai absolument aucune chance d’obtenir les signatures d’élus nécessaires à la réalisation de mon plan. Pas plus, d’ailleurs, ne ferai-je la démarche de les rechercher. Cet exercice est purement théorique et n’a pour seul objectif que de coucher sur papier (ou sur écran) ce que pourrait être un programme libertarien, ou un monde idéal pour l’idéaliste que je suis.

La France n’est plus aujourd’hui une terre de liberté. Ses lois sont illisibles. L’assistanat généralisé a tué la libre entreprise. La corruption a pris des proportions démesurées, pour devenir légale, elle a même été renommée “subventions”, “aides publiques” ou “financements publics”. La France n’a plus ni frontières, ni justice, ni paix, ni sécurité, ni souveraineté, ni monnaie. Elle est vendue à des forces étrangères.

Ma première action en tant que Président de la République sera de mettre fin `a la Cinquième République et de redéfinir les obligations et rôles de l’État, du Citoyen et du Résident.

Les obligations de l’État

Selon les principes Régaliens, l’État a six obligations que nous devrons restaurer:

  • L’État doit frapper sa monnaie. Ainsi, la France sortira de l’Euro. Le Franc, sa nouvelle monnaie, sera frappée par la Banque Centrale de France selon des politiques monétaire et financière qui seront décidées par le ministère en charge, validées par référendum et avec les objectifs suivants : que la masse monétaire corresponde à la richesse du pays, sa force de travail et la taille de sa population.
  • L’État doit assurer le contrôle de ses frontières. Ainsi, la France sortira de l’espace Schengen et reprendra le contrôle de ses frontières. Tout individu né en France ou d’un parent Français ne pourra se voir opposer l’interdiction d’y rentrer et d’y séjourner pour la durée qu’il lui plaira.
  • L’État doit assurer sa diplomatie. Ainsi, la France sortira de l’OTAN et décidera pour elle même de faire la guerre et la paix.
  • L’État doit rendre justice. Ainsi, la France sortira de la Cour Européenne des Droits de l’Homme et de toute autre cour internationale et ne reconnaîtra aucune décision de justice la concernant ou concernant un de ses résidents qu’elle n’ai émis elle même.
  • L’état doit écrire ses lois. Ainsi, la France sortira de l’Europe, elle n’appliquera plus les lois et recommandations du Parlement Européen ou de la Commission Européenne.
  • L’état doit assurer sa sécurité intérieure.

Les obligations du résident vis à vis de l’état.

Sera résident en France toute personne âgée de plus de quinze ans et présente régulièrement sur le territoire pour une durée supérieure à une journée et une nuit. Les enfants de résidents seront résidents également, mais ils n’auront aucune obligation vis à vis de l’État.

Les résidents présents régulièrement sur le territoire plus de trois mois sans discontinuer seront dits “résidents permanents”, les autres seront dits “résidents temporaires”.

La seule obligation spontanée d’un résident vis à vis de l’état sera de déclarer, soit par un courrier adressé aux services en charge, soit par les moyens techniques mis à sa disposition (site Internet, application mobile), soit dans n’importe quel poste de police, son état civil et son adresse de résidence principale sur le territoire.

Les hostelleries et hôtes devront prendre en charge cette obligation lorsqu’ils accueilleront des résidents temporaires.

Aucune autre obligation spontanée ne pourra être attendue par l’État sans qu’elle n’ai été expressément et individuellement demandée par ses services.

L’esclavage moderne

  • Humeurs

Vous croyiez que l’esclavage avait été aboli ? Re-pensez-y, rien n’a été aboli, il a juste changé de visage.

Revenons un instant au temps de l’esclavage, du vrai esclavage. Vous savez, ce noir d’Afrique enlevé de sa tribu par une autre tribu pour être vendu à une autre tribu avant d’être encore vendu au négrier chargé de le ramener dans des colonies ou il pourra être exploité dans un champs de coton.

Cet esclave là se vendait $800 en 1860. C’est pas cher ? ça fait tout de même $21,000 d’aujourd’hui pour un esclave sauvage, non formé, qui ne comprend rien à rien et qui n’a aucune envie de travailler dans un champ de coton. Et la formation, ça fait une sérieuse différence, parce qu’à la même époque, l’esclave formé et prêt à travailler coûtait $2,000 ($56,000 d’aujourd’hui).

Sacré investissement, surtout qu’il n’en fallait pas qu’un. Et vu le prix, fallait mieux en prendre soin, parce qu’un esclave mort, ça vaut zéro. Donc, à ce prix, il fallait rajouter le logement, la nourriture, les soins et toutes les fournitures diverses pour que l’esclave reste en bonne santé et accepte de travailler. Il fallait également nourrir sa marmaille et s’assurer de sa bonne santé. Pas question de perdre un tel investissement.

Jusqu’au jour ou les exploitants ont compris qu’en donnant un salaire à des gens pour faire le même travail, sans s’occuper de les acheter, de les former, de les héberger, les nourrir et les soigner. Ça coûtait pas forcément beaucoup plus cher, mais c’était surement beaucoup plus simple. Avec un salaire moyen qui tournait autour de $500 par an dans les mêmes années, le salarié devait assumer lui même ses frais de bouches, d’hébergement, de santé ainsi que ceux de sa descendance et ce sans le moindre investissement initial de l’employeur.

Vous croyez peut-être que dans un soucis humaniste, nous avons mis fin à l’esclavage. Alors essayez donc d’expliquer pourquoi n’avons nous pas mis fin à la misère, aux famines et aux guerres ?

Non, l’homme n’a pas de soucis humaniste. Le meilleur père de famille s’occupe de sa famille et il n’a que faire de la misère du monde. Personne n’agit dans l’intérêt d’autrui. Si l’esclavagisme a été aboli, c’est parce que le salariat est bien plus intéressant d’un point de vue économique (il coûte moins cher) et sociétal (le salarié a l’impression d’être “libre”).

D’ailleurs, l’esclavage n’a jamais été aboli, il suffit de comprendre la définition du terme pour s’en convaincre. L’esclavage, c’est le travail forcé. Dans le salariat, l’employé touche de l’argent pour effectuer un travail. Cet argent représente son travail, c’est sa valeur, c’est la même chose.

Hors, tous les employés du monde payent des impôts et nul part il est dit qu’il peut le faire volontairement. Cet argent que nous donnons à l’état et qui n’est rien d’autre que notre travail est “obligatoire”, c’est exactement la même chose que du “travail forcé”.

L’esclavagisme aura été aboli lorsque la participation à l’impôt sera volontaire. D’ici là, le nom a changé, la forme a changé, mais le fond est en tous points identique. La plupart des membres de la société sont obligés de travailler et de donner le fruit de ce travail à un maitre.