Le mot d’ordre pour la fonction publique sera “le dégraissage du mammouth“.
Pas de licenciement, mais la mise à l’arrêt des embauches et le gel des salaires qui seront indexés sur la demande et l’offre. Certains secteurs comme le social ou l’éducation occupent un grand nombre de fonctionnaires dont les postes seront voués à disparaître. Ces gens devront suivre des formations afin de remplir d’autres rôles qui resteront dans le giron de l’état.
Cependant, la suppressions des charges patronales et salariales dans le privé provoquera un appel d’air. La demande de main d’oeuvre dans le privé explosera, augmentant au passage les salaires de façon significative. De nombreux fonctionnaires trouveront alors un travail bien mieux rémunéré dans le privé et quitteront la fonction publique.
Les fonctionnaires auront droit à cinq semaines de congés payés et auront droit à la retraite à 65 ans sur la base de la moitié du salaire médian (au pro-rata de 40 ans d’activité). Ils ne pourront pas s’engager en politique ni se présenter à une quelconque élection (juge, mairie, Présidence). S’ils choisissent une carrière politique (toute fonction qui nécessite d’être élu), ils devront démissionner avant de se présenter à l’élection.
Chaque fonctionnaire sera responsable individuellement de son travail, de ses décisions et assumera pleinement les conséquences de ses décisions. Aucun fonctionnaire ne saurait engager la responsabilité de l’état pour une faute qu’il aurait commise.
Un fonctionnaire mis en accusation et condamné pour corruption, détournement de fond, vol ou tout autre crime ou délit punit d’une peine de prison de six mois et plus perdra son status de fonctionnaire, les revenus et tous les droits qui lui sont associés sans possibilité de dédommagement.
Un fonctionnaire disposant d’un pouvoir de décision quittant son poste pour rentrer en fonction dans une société pour la quelle ses décisions ont joué un rôle quelconque (pantouflage) verra sa responsabilité engagée et sera visé par une enquête pour corruption (à charge et à décharge).
Tous les membres de l’exécutif seront considérés comme fonctionnaires le temps de leur mandat. Une fois ce mandat terminé, ils perdent de facto leur status de fonctionnaires, mais conserveront malgré tout leur droit à une retraite à taux plein (50% du salaire médian) au pro-rata du nombre d’années au service de la nation sur une base de 40 années d’activité (10 ans d’activité entraine une retraite à 25% du taux plein, soit 12.5% du salaire médian).