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Humeurs

Taxes et impôts

  • Humeurs

Liste non exhaustive et impôts et taxes en France en 2024

1 Impôt sur le revenu (IR) 2 Impôts fonciers 3 Impôt sur les sociétés (IS) 4 Taxe foncière sur les propriétés bâties (TFPB) 5 Taxe foncière sur les propriétés non bâties (TFPNB) 6 Taxe d’habitation (TH) 7 Cotisation foncière des entreprises (CFE) 8 Cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises (CVAE) 9 Contribution sur les revenus locatifs (CRL) 10 Taxe sur les surfaces commerciales (TASCOM) 11 Taxe spéciale d’équipement (désormais remplacée par la taxe d’aménagement) 12 Taxe additionnelle à la TFPNB 13 Taxe sur l’enlèvement des ordures ménagères (TEOM) 14 Taxe destinée au financement des conseils d’architecture, d’urbanisme et de l’environnement (CAUE) 15 Redevance départementale sur l’aménagement des espaces naturels et sensibles (TDENS) 16 Taxe de balayage 17 Taxe locale sur la publicité extérieure (TLPE) 18 Impositions perçues au profit des communautés urbaines 19 Contribution additionnelle de solidarité pour l’autonomie 20 Prélèvement sur les bénéfices tirés de la construction immobilière 21 Taxe hydraulique au profit des voies navigables de France 22 Taxe intérieure sur les produits pétroliers (TIPP) 23 Contribution additionnelle à l’impôt sur les sociétés 24 Taxe sur la consommation de charbon 25 Taxes générales sur les activités polluantes (TGAP) 26 CRDS (Contribution pour le remboursement de la dette sociale) 27 CSG (Contribution sociale généralisée) 28 Taxe forfaitaire sur les métaux précieux 29 Contribution à l’AGS (Association pour la gestion du régime de garantie des créances des salariés) 30 Redevances pour droit de construire EPAD (Établissement public d’aménagement et de développement) 31 Droit sur les cessions de fonds de commerce et opérations assimilées 32 Droits sur les ventes d’immeubles 33 Droit sur les cessions de droits sociaux 34 Droits de succession et de donation 35 Prélèvement non libératoire forfaitaire sur les dividendes et distributions assimilées 36 Droit du permis de chasse 37 Droit de validation du permis de chasse 38 Taxe sur la musique (SACEM – SPRE) 39 Taxe sur les plus-values immobilières autres que terrains à bâtir 40 Impôt sur les plus-values immobilières 41 Cotisation additionnelle versée par les organismes HLM et les SEM 42 Cotisation versée par les organismes HLM et les SEM 43 Redevances perçues à l’occasion de l’introduction des familles étrangères en France 44 Taxe sur les spectacles perçue au profit de l’Association pour le soutien des théâtres privés 45 Taxe sur les transactions financières 46 Taxe annuelle sur les produits cosmétiques 47 Taxe additionnelle à la taxe sur les installations nucléaires de base dite « de stockage » 48 Surtaxe sur les eaux minérales 49 Taxe communale additionnelle à certains droits d’enregistrement 50 Redevances proportionnelles sur l’énergie hydraulique 51 Taxe communale sur les remontées mécaniques 52 Taxe communale sur la consommation finale d’électricité 53 Redevance d’enlèvement d’ordures ménagères (REOM) 54 Taxe sur les cartes grises 55 Redevances communale et départementale des mines 56 Imposition forfaitaire annuelle sur les pylônes 57 Taxes de trottoir et de pavage 58 Prélèvement progressif sur le produit des jeux dans les casinos au profit des communes 59 Taxe sur les activités commerciales non salariées à durée saisonnière 60 Taxe forfaitaire sur la cession à titre onéreux des terrains nus qui ont été rendus constructibles du fait de leur classement 61 Taxes sur les friches commerciales 62 Taxe sur le ski de fond 63 Taxe sur les éoliennes maritimes 64 Taxe sur les déchets réceptionnés dans une installation de stockages ou un incinérateur de déchets ménagers 65 Taxe pour non-raccordement à l’égout 66 Taxes dans le domaine funéraire 67 Taxe pour obstacle sur les cours d’eau, taxe pour stockage d’eau en période d’étiage et taxe pour la protection des milieux aquatiques, redevances pour pollution diffuses 68 Redevances pour pollution de l’eau et pour modernisation des réseaux de collecte 69 Taxe départementale des espaces naturels sensibles 70 Taxe sur les nuisances sonores aériennes 71 Taxe spéciale sur la publicité télévisée 72 Octroi de mer 73 TGAP (taxe générale sur les activités polluantes) lubrifiants, huiles et préparations lubrifiantes 74 TGAP lessives 75 TGAP matériaux d’extraction 76 TGAP imprimés 77 TGAP installations classées 78 TGAP déchets 79 TGAP émissions polluantes 80 Redevances spéciales d’enlèvement des déchets non ménagers 81 Taxe sur les produits, déchets et résidus d’hydrocarbures 82 Taxe sur la publicité foncière 83 Taxe sur la valeur vénale des biens immobiliers des entités juridiques 84 Cotisation spéciale sur les boissons alcoolisées 85 Droit de circulation sur les vins, cidres, poirés et hydromels 86 Droit de consommation sur les produits intermédiaires 87 Droits de consommation sur les alcools 88 Droit sur les bières et les boissons non alcoolisées 89 Taxe sur les prémix 90 Prélèvement de 2 % sur les revenus du patrimoine et les produits de placement et contribution additionnelle 91 Contribution sociale de solidarité des sociétés 92 Contribution due par les laboratoires et les grossistes répartiteurs sur les ventes en gros aux officines pharmaceutiques 93 Contribution à la charge des laboratoires pharmaceutiques non conventionnés avec le comité économique des produits de santé 94 Contribution due par les laboratoires sur leurs dépenses de publicité 95 Prélèvement sur les ressources de différents régimes de prestations familiales 96 Redevance due par les titulaires de titres d’exploitation de mines d’hydrocarbures liquides ou gazeux 97 Droits de plaidoirie 98 Contribution due par les entreprises exploitant des médicaments bénéficiant d’une AMM (autorisation de mise sur le marché) 99 Contribution due par les entreprises fabriquant ou exploitant des dispositifs médicaux sur leurs dépenses de publicité 100 Participation des employeurs occupant 10 salariés ou plus au développement de la formation professionnelle continue 101 Participation des employeurs occupant moins de 10 salariés au développement de la formation professionnelle continue 102 Participation des employeurs occupant 10 salariés ou plus au financement du congé individuel de formation des salariés (0,2 % des rémunérations) 103 Taxe de séjour 104 Financement des congés individuels de formation des salariés sous contrats à durée déterminée CIF-CDD (1 % des salaires versés, ou moins en cas d’accord de branche) 105 Participation au financement de la formation des professions non salariées (à l’exception des artisans et des exploitants agricoles) correspondant à 0,15 % du montant annuel du plafond de la Sécurité sociale 106 Taxe d’apprentissage – versements aux centres de formation d’apprentis et aux établissements publics ou privés d’enseignement technologique et professionnel 107 Taxe départementale sur les remontées mécaniques 108 Taxe d’apprentissage – versements au titre de la péréquation 109 Contribution au développement de l’apprentissage 110 Taxe d’apprentissage 111 Contribution pour le financement des contrats et périodes de professionnalisation et du droit individuel à la formation à 0,15 % et 0,5 % 112 Taxe destinée à financer le développement des actions de formation professionnelle dans les transports routiers 113 Taxe pour le développement de la formation professionnelle dans les métiers de la réparation de l’automobile, du cycle et du motocycle 114 Taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties, pour frais de chambres d’agriculture 115 Taxe spécifique pour la Chambre nationale de la batellerie artisanale 116 Taxe pour frais de chambres des métiers et de l’artisanat 117 Taxe pour frais de chambres de commerce et d’industrie 118 Taxe spéciale d’équipement 119 Participation des employeurs à l’effort de construction (1 % logement) 120 Cotisation des employeurs (FNAL, Fonds national d’aide au logement) 121 Taxe annuelle sur les logements vacants 122 Versement de transport dû par les entreprises de plus de 9 salariés implantées en province 123 Taxe sur les titulaires d’ouvrages de prise d’eau, rejet d’eau ou autres ouvrages hydrauliques destinés à prélever ou à évacuer des volumes d’eau 124 Taxe d’aéroport 125 Contributions additionnelles aux primes ou cotisations afférentes à certaines conventions d’assurance 126 Taxes de protection des obtentions végétales 127 Taxe d’abattage (remplacée par une majoration de la CVO des éleveurs) 128 Taxe sur les céréales 129 Taxe au profit de France Agri Mer (anciennement affectée à l’Ofimer) 130 Redevances perçues à l’occasion des procédures et formalités en matière de propriété industrielle ainsi que de registre du commerce et des sociétés, établies par divers textes 131 Majoration de 10 % du montant maximum du droit fixe de la taxe pour frais de chambres de métiers 132 Contribution annuelle des distributeurs d’énergie électrique en basse tension 133 Taxe pour le développement des industries de l’ameublement ainsi que des industries du bois 134 Taxe pour le développement des industries du cuir, de la maroquinerie, de la ganterie et de la chaussure 135 Taxe pour le développement des industries de l’horlogerie, bijouterie, joaillerie, orfèvrerie et arts de la table 136 Taxe pour le développement des industries de la mécanique et de la construction métallique, des matériels et consommables de soudage et produits du décolletage, de construction métallique et des matériels aérauliques et thermiques 137 Taxe pour le développement des industries des matériaux de construction regroupant les industries du béton, de la terre cuite et des roches ornementales et de construction 138 Taxe pour le développement de l’industrie de la conservation des produits agricoles 139 Taxe pour le comité professionnel des stocks stratégiques pétroliers 140 Droit annuel de francisation et de navigation en Corse ; droit de passeport en Corse 141 Redevance due par les employeurs de main-d’œuvre étrangère permanente et saisonnière 142 Taxe applicable lors du Renouvellement des autorisations de travail aux travailleurs étrangers 143 Droits gradués des greffiers des tribunaux de commerce (inscription des privilèges et sûretés) 144 Contribution spéciale versée par les employeurs des étrangers sans autorisation de travail 145 Taxe perçue à l’occasion de la délivrance du premier titre de séjour 146 Taxes sur les primes d’assurance 147 Contribution au fonds national de gestion des risques en agriculture 148 TVA brute sur les produits pharmaceutiques (commerce de gros) 149 TVA brute sur les tabacs 150 Contribution additionnelle à la contribution sociale de solidarité des sociétés 151 Droits de consommation sur les tabacs (cigares) 152 Taxe annuelle sur les locaux à usage de bureaux, les locaux commerciaux, les locaux de stockage et les surfaces de stationnement annexées à ces catégories de locaux perçue dans la région Île-de-France 153 Taxe sur les salaires 154 Taxes sur les nuisances sonores aéroportuaires 155 Taxes sur les primes d’assurance automobile 156 Contribution de solidarité sur les billets d’avion 157 Taxe affectée au Centre technique interprofessionnel des fruits et légumes 158 Taxe perçue lors de la mise sur le marché de médicaments vétérinaires, ainsi qu’une taxe annuelle pour certaines autorisations ou enregistrements 159 Taxe pour l’évaluation et le contrôle de la mise sur le marché des produits phytopharmaceutiques et à leurs adjuvants mentionnés à l’article L. 253-1 du code rural et de la pêche maritime et aux matières fertilisantes et supports de culture 160 Taxe applicable aux demandes de validation d’une attestation d’accueil 161 Versement de transport dû par les entreprises de plus de 9 salariés implantées en Île-de-France 162 Contribution sociale sur les bénéfices 163 Contribution pour frais de contrôle 164 Droits de timbre sur les passeports sécurisés 165 Taxe spéciale sur les huiles végétales, fluides ou concrètes, destinées à l’alimentation humaine 166 Cotisations (normale et supplémentaire) des entreprises cinématographiques 167 Taxe sur les spectacles 168 Taxe sur les spectacles de variétés 169 Taxe sur l’édition des ouvrages de librairie 170 Taxe sur les appareils de reproduction ou d’impression 171 Redevance d’archéologie préventive 172 Taxe additionnelle aux droits d’enregistrement et à la taxe de publicité foncière perçus au profit des départements 173 Redevances pour pollution de l’eau, modernisation des réseaux de collecte, pollutions diffuses, prélèvement sur la ressource en eau, stockage d’eau en période d’étiage, obstacle sur les cours d’eau et protection du milieu aquatique 174 Taxe sur les passagers maritimes embarqués à destination d’espaces naturels protégés 175 Droit de francisation et de navigation 176 Taxe sur les boues d’épuration urbaines ou industrielles 177 Redevances biocides 178 Taxe sur les voitures particulières les plus polluantes 179 Taxe intérieure sur les consommations de gaz naturel 180 Taxe intérieure de consommation sur les houilles, lignites et cokes 181 Octroi de mer 182 Contribution sur la cession à un service de télévision des droits de diffusion de manifestations ou de compétitions sportives 183 Taxe due par les concessionnaires d’autoroutes 184 Droit de sécurité 185 Cotisation pêche et milieux aquatiques 186 Redevances cynégétiques 187 Prélèvement sur le produit des primes ou cotisations additionnelles relatives à la garantie contre le risque de catastrophes naturelles 188 Taxe sur les installations nucléaires de base 189 Contribution perçue au profit de l’Institut national de prévention et d’éducation pour la santé (INPES) 190 Taxe sur les résidences secondaires 191 Taxe spéciale d’équipement pour la région Île-de-France 192 Taxe additionnelle à la taxe sur les installations nucléaires de base – Recherche 193 Taxe additionnelle à la taxe sur les installations nucléaires de base – Accompagnement 194 Taxe additionnelle à la taxe sur les installations nucléaires de base – Diffusion technologique 195 Produits des jeux exploités par la Française des Jeux 196 Taxe annuelle d’habitation sur les résidences mobiles terrestres 197 Droit de licence sur la rémunération des débitants de tabacs 198 Contribution sociale sur les bénéfices 199 TVA brute collectée sur les producteurs de boissons alcoolisées 200 Taxe sur les appareils automatiques 201 Droit sur les produits bénéficiant d’une appellation d’origine ou d’une indication géographique protégée 202 Taxe annuelle sur les médicaments et les produits bénéficiaires d’une autorisation de mise sur le marché 203 Taxe annuelle relative aux dispositifs médicaux mis sur le marché français 204 Droit progressif sur les demandes d’autorisation de mise sur le marché de médicaments 205 Taxe annuelle due par tout laboratoire public ou privé d’analyses de biologie médicale (CNQ) 206 Taxe sur les demandes d’autorisation de recherche biomédicale (taxe essais cliniques) 207 Taxe additionnelle à la taxe sur les demandes d’autorisation de recherche biomédicale 208 Taxe sur les demandes de visa ou de renouvèlement de visa de publicité et sur les dépôts de publicité pharmaceutique 209 Droit sur les inspections menées en vue de la délivrance du certificat de conformité mentionné à l’article L. 5138-4 du code de la santé publique 210 Contribution forfaitaire due par les employeurs de main-d’œuvre permanente 211 Droits fixes des greffiers des tribunaux de commerce 212 Contribution de solidarité en faveur des travailleurs privés d’emploi 213 Taxe de Renouvellement (et fourniture de duplicatas) du titre de séjour 214 Taxe applicable aux documents de circulation pour étrangers mineurs 215 Taxe due par les employeurs de main-d’œuvre étrangère permanente 216 Taxe due par les employeurs de main-d’œuvre étrangère temporaire 217 Taxe due par les employeurs de main-d’œuvre étrangère saisonnière 218 Taxe sur le prix des entrées aux séances organisées dans les établissements de spectacles cinématographiques 219 Taxe sur les services de télévision 220 Taxe sur les ventes et les locations de vidéogrammes destinés à l’usage privé du public (taxe vidéo et VOD) 221 Taxe et prélèvements spéciaux au titre des films pornographiques ou d’incitation à la violence 222 Taxe sur les contributions patronales au financement de la prévoyance complémentaire 223 Contribution des organismes de protection sociale complémentaire à la couverture universelle complémentaire du risque maladie 224 Contribution solidarité autonomie 225 Contribution sur les avantages de préretraite d’entreprise 226 Contribution sur les indemnités de mise à la retraite 227 Contributions patronales et salariales sur les attributions d’options (stock-options) de souscription ou d’achat des actions et sur les attributions gratuites 228 Taxe portant sur les quantités de farines, semoules et gruaux de blé tendre livrées ou mises en œuvre en vue de la consommation humaine 229 Contribution annuelle au Fonds de développement pour l’insertion professionnelle des handicapés (FIPH) 230 Contribution des employeurs publics au Fonds pour l’insertion des personnes handicapées dans la fonction publique (FIPHFP) 231 Contributions additionnelles de 1,1 % au prélèvement de 2 % sur les revenus du patrimoine et les produits de placements 232 Contribution sur les régimes de retraite conditionnant la constitution de droits à prestations à l’achèvement de la carrière du bénéficiaire dans l’entreprise 233 Taxe d’équipement 234 Droits de consommation sur les tabacs (autre tabacs à fumer) 235 Taxe sur les véhicules de société 236 Taxe pour frais de chambre de métiers et de l’artisanat – chambre de métiers de la Moselle 237 Taxe pour frais de chambre de métiers et de l’artisanat – chambre de métiers d’Alsace 238 Taxe pour la gestion des certificats d’immatriculation des véhicules 239 Droits de consommation sur les tabacs (cigarettes) 240 Taxe additionnelle à la taxe annuelle sur les médicaments et les produits bénéficiaires d’une autorisation de mise sur le marché (AMM) 241 Droit progressif sur l’enregistrement des produits homéopathiques 242 Taxe annuelle relative aux dispositifs médicaux et sur les dispositifs médicaux de diagnostic « in vitro » mis sur le marché français 243 Enregistrement des médicaments traditionnels à base de plantes 244 Contribution visée au II de l’article 8 de l’ordonnance no 2003-1213 du 18 décembre 2003 245 Majoration de la taxe de séjour pour les logements haut de gamme 246 Taxe de voirie 247 Taxe sur les ventes et locations de vidéogrammes destinés à l’usage privé du public (TCA) 248 Péréquation entre organismes de logement social 249 Contribution sur les mises jouées sur les paris sportifs en ligne de la Française des jeux et des nouveaux opérateurs agréés 250 Redevance destinée à financer les missions de service public confiées aux sociétés de courses 251 Prélèvement affecté au Centre des monuments nationaux 252 Taxe sur les jeux en ligne 253 Contribution tarifaire d’acheminement 254 Droit dû par les entreprises ferroviaires pour l’autorité de régulation des activités ferroviaires 255 Imposition forfaitaire sur le matériel roulant circulant sur le réseau de transport ferroviaire et guidé géré par la RATP 256 Taxe forfaitaire sur le produit de la valorisation des terrains nus et immeubles bâtis résultant de la réalisation d’infrastructures de transport collectif en site propre ou d’infrastructures ferroviaires en Île-de-France 257 Taxe forfaitaire sur le produit de la valorisation des terrains nus et immeubles bâtis résultant de la réalisation d’infrastructures de transport collectif en site propre ou d’infrastructures ferroviaires hors Île-de-France 258 Contribution additionnelle aux prélèvements sociaux mentionnés aux articles L. 245-14 et L. 245-15 du code de la sécurité sociale 259 Contribution de 0,1 % assise sur les rémunérations retenues pour l’assiette de la taxe d’apprentissage 260 Redevance sanitaire d’abattage 261 Taxe sur les voitures particulières les plus polluantes 262 Redevances (pollution et prélèvements) au profit des agences de l’eau 263 Prélèvements sur les jeux d’argent inscrits aux art. L. 137-19 à L. 37-22 du code de la sécurité sociale 264 Versement de transport dû par les entreprises de plus de 9 salariés implantées en province 265 Redevance sanitaire de mise sur le marché de produits de pêche et de l’aquaculture implantées en Île-de-France 266 Redevance sanitaire de transformation de produits de pêche et de l’aquaculture

Le nom du nouveau Premier Ministre

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Le Président a rencontré les chefs des groupes du Parlement, sauf ceux de LFI, du RN et Éric Ciotti. Autant dire qu’il a rencontré les représentants des partis Macronistes.

Ils sont tous d’accord pour nommer un Premier Ministre qui ne fait qui viendrait d’un parti autre que le leur, tant que ce Premier Ministre ne vient ni de LFI, ni du RN. C’est à dire tant que ce n’est pas quelqu’un de l’opposition.

Petit problème, personne n’a la majorité au Parlement. C’est à dire que soit deux blocs s’associent malgré leurs désaccords, soit le gouvernement saute à la première occasion (voire le Président si la procédure de destitution qu’un des groupes ne manquera pas déposer aboutit, ce qui reste malgré tout très improbable.).

D’ailleurs, même si deux blocs s’associaient, à l’image du gouvernement de Thaïlande, pour former une majorité, cette dernière serait bien fragile.

En attendant, nous n’avons plus de pouvoir exécutif. Si cette situation dure, plus de nouvelle loi, pas de nouveau budget. Le pouvoir en place ne saurait gérer que le courant et je ne suis pas sur que la France s’en portera plus mal.

Les jeux de la laideur

  • Humeurs

Alors que je suis scotché au sofa de mon salon par une fièvre qui ne semble pas vouloir partir. J’assiste de très loin et via Twitter aux jeux Olympiques de 2024 de Paris, autrement nommés, les jeux de la laideur.

Entre l’exposition quasiment dénudée de quarantenaires aussi libidineux que désaxés sexuels, puisqu’ils se déguisent comme des femmes. Des hommes biologiques qui s’immissent dans des compétitions féminines, allant jusqu’à frapper des femmes sur des rings de boxes. Ces jeux sont justes laids, décadents et dégénérés.

Pourquoi l’homosexualité a-t-elle besoin de s’exprimer dans la laideur ?

Est-ce que Léonard de Vinci a exprimé de la laideur ?

Est ce que Jimmy Sommerville vient exposer sa graisse libidineuse de cinquantenaire fatigué ?

Non, il élégant, bien habillé. Il ne nous jette aucune laideur à la figure. S’il est publiquement homosexuel, il ne l’exprime que de façon très modérée et tout à fait compatible avec tous les publics. Bon, je vous accorde, il a du talent, une voix, il sait bouger sur scène, il sait maintenir un public. Il n’a pas besoin de choquer pour exister, il lui suffit d’exprimer ce talent.

Que des LGBT de son talent occupent le devant de la scène ne me pose aucun problème.

Mais qu’est ce qui peut justifier à un moment qu’un homosexuel dénué de tout talent se prétende femme, s’expose dénudé sur un évènement mondial et nous jette à la figure sa vision de la réalité dans un spectacle choquant, inutilement laid et qui ne montre que sa dégénérescence.

Donnons un avenir aux enfants blancs

Une campagne d’affichage en Lorraine fait scandale (L’image de l’affiche est ci-dessus, je vous laisse juge).

Bien entendu, la Licra a déposé plainte pour, et je cite, “appel à la haine à caractère raciste”.

Pourtant, le message est très exactement le même que la campagne d’affichage ci-dessous. On y voit un enfant, il appartient à une ethnie comme tous les enfants du monde. Tout le message de l’affiche pourrait être résumé à “Donnons un avenir aux enfants immigrés”.

En voici une autre:

L’enfant est clairement racisé et le message est tout aussi clair: “Donnons lui un avenir”.

Toutes ces campagnes n’ont pas fait l’objet de plaintes pour appel à la haine. Ce qui prouve bien qu’il n’y a aucune haine des blancs contre ces gens.

Bien sur que nous devons nous battre pour donner un avenir aux enfants blancs. Charité bien ordonnée commence par soit-même, ce devrait même être une priorité absolue.

Ces gens là sont des grands malades.

Les mauvais joueurs

Je me suis lancé dernièrement dans les échecs, le parle du jeu. Tous les joueurs connaissent le site https://chess.com . Je passe par ce site. Pour le moment, sur le 15/10, j’ai un score de 500 avec des points à 600 jours les bons jours et des chutes jusqu’à 400 les mauvais jours (quand j’ai la crève, ou un mal de crâne par exemple). Le score médian tournant autour de 1100, ça fait de moi un joueur tout à fait modeste.

Comme je suis sur l’Asie et que je joue surtout en journée, je me retrouve souvent opposé à des … Asiatiques et même très souvent des Indiens.

En fait, comme c’est le seul pays qui constitue un groupe homogène dans mes opposants (je n’ai pas assez souvent de joueurs d’un même pays, sauf dans le cas de l’Inde), j’ai pu constater qu’ils avaient une certaine consistance dans leur façon de jouer.

  • Avant tout, les Indiens n’abandonnent pas, ils jouent pour gagner et tout leur jeu est concentré sur cet objectif unique.
  • Ils utilisent tous les trucs qu’ils ont appris, toutes les parties sont invariablement une suite d’ouvertures documentées genre le coup du berger et toutes ses variations possibles et imaginables (ce qui fait qu’une fois qu’on connait toutes les positions de défense, les débuts de parties sont d’un ennui).
  • Lorsqu’ils ont épuisé toutes les ouvertures, ils envoient tout ce qu’ils ont sur un point unique. Après l’ennui vient donc l’exaspération d’un jeu de bourrin, sans stratégie ni élégance. On les voit venir gros comme des maisons et ils ne gagnent jamais sur un joli coup imprévu et surprenant, mais simplement par épuisement de la défense adverse.
  • Lorsqu’ils perdent, ils proposent systématiquement un draw (match nul), que je refuse tout aussi systématiquement. Souvenez-vous, ils sont là pour gagner et seulement pour gagner.

Ils trichent ? non! je ne pense pas. D’abord parce Chess.com n’autorise pas la triche, tous les mouvements sont forcément légitimes et les règles sont appliquées à la lettre. Peut-être qu’à haut niveau certains joueurs se font aider par des IA, mais à mon niveau ca n’a strictement aucun intérêt (les niveaux moyens de n’importe quel programme d’échec sont déjà meilleurs que moi).

Dissolution de l’assemblée et élections

Nous sommes le 17 Juin 2024. Le 9 juin dernier, le Président Macron a décidé de dissoudre l’Assemblé Nationale et de déclencher des élections législatives anticipées. Il prétend faire cela suite aux résultats des élections Européennes afin de redonner la parole au peuple.

Je suis intimement persuadé qu’il n’en est rien et que cette opération est préparée de longue date dans un objectif précis qui nous échappe encore, mais qui ne manquera pas d’apparaître dans un avenir proche. Surtout que la visite récente du Président de Blackrock, Larry Finck, à l’Élysée ne laisse rien présager de bon. Il y aurait une attaque sur la dette de la France que je n’en serais qu’à moitié surpris.

Le RN, grand vainqueur des Européennes, se voit déjà grand gagnant et majoritaire à l’Assemblée. Bien entendu, il n’en sera vraisemblablement rien. Le RN a fait un peu plus de 30% aux Européennes avec un taux de participation de 50% environ. Mais les électeurs du RN sont très politisés et votent à chaque élection dans leur grande majorité. Sur l’ensemble des votants, le RN n’est guère à plus de 15% des voix parce qu’il n’a que très peu de voix de réserve. Il ne s’agit plus ici de gagner au premier tour, il faut surtout gagner le second. Face à une monté de l’extrême droite, le front Républicain risque de réveiller des vocations et le taux de participation pourrait augmenter au second tour et surtout bénéficier aux autres partis politiques.

En attendant, nous assistons à un cirque extraordinaire ou nos politiques multiplient les promesses, les alliances, les retournements de vestes, les attaques ad hominem … tout ceci pourrait nous faire rire si ce n’était triste à crever. Bien sur, aucun ne parle de liberté, de supprimer les impôts et les taxes ou de souveraineté.

Je vous renvoie à mon propre programme politique https://liberte.unices.org/ . Celui ou tous ces parasites n’existeraient tout simplement plus, celui ou les lois seraient votées directement par les citoyens, ou les subventions sont jugées pour ce qu’elles sont: de la corruption. Celui ou chaque citoyen serait libre de se soumettre à l’impôt et surtout celui ou seuls les citoyens responsables pourraient participer à la vie politique.

En attendant, je ne voterai pour aucun de ces parasites. Je n’ai pour le plus intègre d’entres eux que du mépris.

Expatriation, combien ça coûte ?

Avant de vous poser des questions sur le coût de la vie à l’étranger, posons-nous la question du coût de la vie en France. Ainsi nous aurons au moins un indice de comparaison.

Vous êtes salarié et vous avez négocié un salaire à 3 000 Euro brut par mois. Votre revenu net après impôt est de 2 190 Euro par mois. Le coût pour votre employeur est de 4 001 Euro.

Et oui, lorsque vous négociez un salaire de 3 000 Euro, vous coûtez plus de 4 000 Euro dans la pratique et vous n’en touchez quasiment que 2 000, sur les quels il vous faudra encore payer vos taxes locales, les taxes sur le carburant et la T.V.A. sur tout ce que vous achetez. Votre taux d’imposition en France est plus proche des 80%. Ce taux est relativement fixe quel que soit les revenus, puisque les gens qui gagnent beaucoup plus payeront plus d’impôts sur le revenu mais moins de T.V.A. proportionnellement à leurs revenus (ils épargnent plus).

En échange de cette captation, vous bénéficiez d’une sécurité sociale et l’école pour vos enfants est quasiment gratuite si vous décidez de les mettre dans le public.

Ces taux et services se retrouvent de façon générale dans toute l’Europe. La France est la championne du monde dans la catégorie captation, mais les différences entres pays Européens sont marginaux dès lors qu’on les compare avec le reste de la planète.

Aux U.A.E., le taux d’imposition est de 0. Le taux de captation sociale est de 0. Vous touchez ce que votre société vous paye, juste 100%. Petit bémol, la souscription à une assurance maladie privée est obligatoire pour l’obtention d’un visa. Le coût d’une telle assurance est de 1 500 Euro par an pour un trentenaire. Par contre, les U.A.E. ne vous offrirons pas l’école gratuite pour vos larbins et les loyers à Dubaï peuvent être dissuasifs (un appartement à 5 000 Euro par mois est courant).

Pour l’expatrié, Singapour n’a aucune charge salariale ou patronale (c’est un peu différent pour les résidents permanents, mais ça reste très intéressant). Si votre employeur vous paye SGD 6 000, vous touchez SGD 6 000. L’impôt sur le revenu est ridiculement faible. Bonne nouvelle, les écoles publiques à Singapour sont également ouverts aux enfants d’expatriés, mais c’est pas gratuit (compter SGD 10 000 par an) bien que beaucoup moins cher que les les écoles internationales. Les loyers sont, par contre, assez chers (comptez au minimum SGD 3 000 pour un trois chambres).

De manière générale, quel que soit l’endroit ou vous vivez, le coût de la vie ne change pas fondamentalement. Les loyers ont une sorte de vase communiquant avec les impôts et taxes du pays. Plus vos revenus sont importants et plus il est intéressant de s’expatrier hors de France (et hors d’Europe) parce que la plupart des états ne pratique pas l’assistanat social à grande échelle. Même la Thaïlande qui a un taux d’imposition sur le revenu qui se rapproche des taux Français, la charge de l’état reste moins importante qu’en France parce que c’est le seul impôt que l’on paye (pas de charges sociales, pas de cotisation de ceci ou de cela). Les loyers y sont fort raisonnables mais le coût des écoles privées (EUR 1 000 à EUR 2 000 par mois) pourront rebuter les familles nombreuses.

Mais alors, combien faut-il gagner pour s’expatrier ?

Ça dépend, oui je sais, ça dépend, ça dépasse. Mais pourtant, ça dépend déjà de qui s’expatrie. Un jeune célibataire de 20 ans pourra s’expatrier en Asie avec 2 000 EUR de revenus mensuels. Mais pour une famille avec deux enfant, le coût d’un enfant par mois à l’étranger est au moins de EUR 2 000 par mois (école, nourriture et frais divers) lorsqu’ils vont en école privée, aux quels viennent s’ajouter le loyer, les taxes et les dépenses courantes de la vie. Bref, EUR 8 000 à 10 000 par mois est un point de départ raisonnable pour une famille avec deux enfants (EUR 4 000 à 5 000 de salaire net en France). Si vous gagnez plus que cela, ne vous posez même pas la question, vous perdez de l’argent en restant en France, vous payerez moins de taxe et aurez un bien meilleur niveau de vie à l’étranger.

Résidence fiscale, le cas très spécial de la Chine.

Il y a, au sein de la communauté des étrangers qui se sont installés en Chine, beaucoup d’incompris sur la résidence fiscale en Chine. De mon expérience personnelle, la Chine a toujours gardé une certaine tolérance sur l’application stricte des lois et l’incompris s’est souvent transformé en situation de fait.

Contrairement à beaucoup d’autres pays, la résidence fiscale en Chine n’est pas un switch que l’on tourne au moment ou l’on déménage dans le pays. Elle compte plusieurs paliers qui s’active selon la durée du séjour en Chine.

Avant tout, il y a le palier des 90 jours. Tout résident dont le séjour est inférieur à 90 jours dans une année fiscale n’est taxable que sur les revenus payés par une entité locale (en Chine) pour un travail exécuté en Chine (vous n’échappez jamais à cet impôt). Les revenus payés par des entités étrangères, que le travail soit effectué en Chine ou pas, ne sont pas soumis à l’impôt.

Ensuite, il y a la palier des 183 jours. Tout résident dont le séjour est supérieur à 90 jours mais inférieur à 183 jours doit payer ses taxes sur tout travail exécuté en Chine. Que l’employeur soit local (en Chine) ou à l’étranger. Cependant, les revenus payés pas une entité étrangère peuvent ne pas être taxés s’il y a un traité de non double taxation et que ses revenus sont déclarés.

Au delà de 183 jours, tous les revenus, d’ou qu’ils proviennent, sont soumis à l’impôt. Cependant, si le travail est exécuté à l’étranger pour une entité étrangère, vous pouvez être exempté de payer l’impôt (traité de non double imposition et revenus déclarés en bon et due forme).

Si vous passez 6 ans en Chine, plus de 183 jours chaque année, à moins de sortir plus de 30 jours sur une de 6 dernières années, tous vos revenus, d’ou qu’ils proviennent, sont soumis à imposition.

Qu’en est-il du digital nomad ?

Ne croyez pas que le gouvernement ignore ce que vous faites en Chine. La Chine possède les services secrets les efficaces du monde et sait très précisément ce que font et ou sont tous les étrangers sur son territoire. Comme beaucoup de pays d’Asie, ils ont une certaine tolérance avec les résidents à long terme, souvent mariés à une Chinoise ou étudiants et qui, sans visa de travail (très difficile à obtenir), tiennent un blog, font des vidéos Youtube, réalisent des sites web ou gère un site d’e-commerce.

Pour ces profiles un peu particuliers, il semblerait que payer des taxes sur des revenus alors qu’ils n’ont pas le droit de travailler pourrait poser plus de problèmes qu’autres choses. Certains passent par un petit business enregistré au nom de leur épouse qui est locale, ou même demandent simplement  à leur épouse de déclarer les revenus en leur nom. D’autres s’achètent une conscience en interprétant les lois à leur sauce (en confondant sources de revenus et adresse du payeur).

Je n’ai aucun conseil à donner sur la façon de procéder, mais je n’ai jamais connu directement qui que ce soit qui ai eu des problèmes sans que cela soit lié à des activités politiques (comme le Youtubeur très critique sur le gouvernement Chinois). Je n’ai jamais connu non plus personne qui ai abusé du système sur de gros montants et longtemps. Tirez en la conclusion que vous voudrez.

Les 10 règles du vivre à l’étranger

Règle 1: Ne rallongez pas votre séjour plus longtemps que votre visa ne vous y autorise. Tous les pays ne sont pas comme la France et il n’est pas forcément bon être immigrant illégal partout. En fait, c’est même quasiment très mauvais partout.

Règle 2: Prenez une assurance médicale si vous souhaitez être couverts. Tous les Français ont le droit de souscrire à la CFE, celle-ci vous assure une couverture médicale équivalente à la SS Française partout dans le monde et en France lors de séjours temporaires ou au moment de votre retour. Là encore, tous les pays ne sont pas comme la France et dans la plupart d’entres eux (hors UE), vous n’aurez aucune couverture sociale offerte par le gouvernement.

Règle 3: Le travail n’est pas un droit. La plupart des pays de la planète veulent bien vous accueillir en bon touriste qui vient dépenser son argent. Mais très peu vous donne le droit de travailler sans une autorisation préalable. Il y a une tolérance, vous avez le droit de lire vos emails professionnels lors de vos vacances. Mais, en général, la tolérance s’arrête là et il vous faudra un visa de travail pour aller plus loin. Attention, le travail ne dépend pas de l’adresse de l’employeur mais de l’endroit ou vous exercez votre activité.

Règle 4: Payez vos impôts. Si vous restez plus d’un certain temps dans un pays, souvent plus de 183 jours, vous devenez résident fiscal et vous avez des obligations fiscales. Ne pas remplir ces obligations fiscales fait de vous un fraudeur fiscal. Dans la plupart des pays, c’est un délit lourdement puni. La source de vos revenus ne dépend pas de l’adresse de votre employeur, mais de l’endroit ou vous exercez votre activité professionnelle. La résidence fiscale commence à la date de votre déménagement (et non pas 6 mois plus tard ni en début d’année prochaine).

Règle 5: Vous dépendez des lois de votre pays de résidence. Ce n’est pas parce que vous êtes Français que les lois Françaises s’appliquent pour vous lorsque vous êtes à l’étranger (elles s’appliquent sur certains points cependant). Vous n’êtes pas diplomate et les lois du pays qui vous accueille s’appliquent autant à vous qu’à n’importe quel résident. En cas de soucis avec la loi, le Consulat Français local pourra peut-être vous apporter une aide juridique, mais ils ne vous sortiront pas de prison pour prétexte que vous êtes Français. Vous répondrez de vos méfaits devant un tribunal local.

Règle 6: N’attendez aucune assistance du gouvernement local. En tant que résidents de longue durée dans un pays étranger, vous ne pourrez, dans la plupart des cas, obtenir d’aide sociale de la part des autorités locales. Ça veut dire qu’il va falloir payer l’école du gamin, votre assurance maladie, votre retraite. Les expats sont des gens qui s’assument.

Règle 7: Parlez la langue. Bon OK, c’est pas obligatoire et c’est surtout pas facile dans certains pays. Mais si vous restez longtemps dans un pays, il est préférable d’avoir quelques rudiments.

Règle 8: Ayez toujours une copie de votre passeport sur vous. Certains pays vous fournissent une carte d’identité (physique ou virtuelle). Gardez toujours sur vous le moyen de vous identifier auprès des autorités locales et un moyen de vous authentifier auprès de votre consulat (vous pouvez vous enregistrer auprès de votre consulat).

Règle 9: Vous n’êtes pas concernés par les affaires locales et la politique. Dans certains pays, critiquer un leader est un délit passible de prison. Vous n’êtes pas en France, critiquer la politique de votre pays d’accueil peut-être très mal vu. Si vous n’appréciez pas le gouvernement, quittez le pays, personne ne vous retient.

Règle 10: Ne cherchez pas le conflit avec les locaux avant d’être resté assez longtemps dans le pays d’accueil pour comprendre les conséquences potentielles de ce conflit. Les autorités judiciaires donneront souvent la préférence à leurs citoyens, ils parlent une langue que vous comprenez mal, utilisent des lois que vous ne maîtrisez pas. Il est courant pour un expat de se faire un peu avoir par les locaux, que ce soit un prix un peu plus élevé chez le marchant, une caution d’appartement non rendue. Tout cela fait parti du jeu, si vous n’êtes pas prêts à l’accepter, partir à l’étranger n’est pas pour vous.

Vous avez le droit de travailler à l’étranger.

C’est vrai, dans la plupart des pays du monde, vous avez parfaitement le droit de travailler à partir du moment ou vous avez acquis ce droit. C’est d’ailleurs également vrai en France. Vous avez le droit de travailler à partir du moment ou vous êtes inscrit à un registre professionnel (commerce ou métier), l’URSSAF (libéral) ou employé par une société ou un individu (salarié).

Dans les autres pays du monde, c’est un peu plus compliqué parce qu’avant d’avoir le droit de faire tout cela, il vous faut obtenir une autorisation préalable qu’on appelle souvent “working visa” et qui est un droit temporaire accordé à un étranger d’avoir une activité professionnelle. L’espace Schengen est un peu particulier dans le sens ou tous les Européens ont le droit de circuler et s’installer dans n’importe quel pays de la zone Schengen, mais parfois certaines démarches sont tout de même nécessaires.

Le visa de travail s’obtient souvent en étant sponsorisé par un employeur local. Certains pays ont des “digital nomad visa” qui permettent à des étrangers de s’y installer et de travailler lorsqu’on remplit certaines conditions (revenus, employeur à l’étranger). C’est le cas de la Malaisie ou de la Thaïlande.

Mais sans ce Graal, vous n’êtes pas pour autant démunis et vous conservez certains droits. Par exemple, vous avez le droit de faire du “business”, c’est à dire de représenter temporairement une entreprise étrangère dans le but d’établir des relations commerciales avec des entités locales. Ce droit est limité dans le temps (de quelques semaines à quelques mois) et il ne vous permet pas de travailler pour une entreprise locale. Ce droit vous permet d’assister à des réunions, des séminaires, voire des formations. Mais souvent, il ne vous permet pas d’avoir un rôle actif, comme donner une formation ou livrer et configurer un système à un client local (si la mission est de courte durée, il y a souvent une tolérance selon les pays, mais au delà d’une ou deux semaines il peut être nécessaire de demander un visa de travail de courte durée).

Souvent, vous avez également le droit de vaquer à vos occupations habituelles. C’est à dire que si vous lisez vos emails professionnels en vacances, cela ne sera jamais considéré comme du travail par une autorité locale.

Certains pays ont des niveaux de tolérance plus important que d’autres. La Thaïlande, par exemple, est peu regardante lorsqu’une activité n’entre pas en concurrence avec sa population locale. Mais renseignez-vous bien, car voyager en Thaïlande et écrire un blog ou faire des vidéos sur ses aventures, même non sans être rémunéré, cette activité est considérée comme un travail qui entre directement en concurrence avec les Thaïlandais.

Attention, j’attire votre attention que le fait de travailler dans un pays, que ce soit pour une entreprise locale ou étrangère, est un revenu de source locale qui peut être soumis à imposition. Ce n’est pas l’adresse de l’employeur qui définit la source des revenus, mais l’endroit ou le travail est exécuté, l’endroit ou vous êtes physiquement au moment ou vous le réalisez. Là encore, certains pays ont une certaine tolérance, la Chine par exemple ne taxe pas les revenus d’un employeur étranger pour les voyageurs qui restent sur son territoire moins de 90 jours. Au delà de 90 jours, si vous ne déclarez pas vos revenus, vous devenez ce qu’on appelle un fraudeur fiscal.

En bref, même si on retrouve une certaine consistance dans les règles, il convient de s’informer à l’avance sur la façon de procéder si vous souhaitez vous livrer à une activité professionnelle, même de courte durée, dans un pays étranger.