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December 2024

De la bonne utilisation des universités

  • Humeurs

“Si imprimer de l’argent mettait fin à la pauvreté, imprimer des diplômes mettrait fin à la stupidité.”

Cet petite phrase de Javier Milei est une d’une intelligence rare en ce triste monde. Javier Milei nous montre ici que non seulement il a compris ce qu’est l’argent, mais il a également compris le rôle des universités dans la société.

Former les gens pendant de longues années n’a jamais généré de l’intelligence et cela n’a jamais été l’objectif. L’université d’ailleurs n’est pas faite pour les gens intelligents, ces derniers savent très bien se former tout seul et n’ont nul besoin d’aide. D’ailleurs, les plus grands chefs d’entreprises, non pas ceux qui ont obtenu un poste par relation, par héritage ou par privilège de classe, mais ceux qui ont créé des empires en partant de rien, ne sont souvent pas des grands diplômés.

Que ce soit Ingvar Kamprad (Ikea), Bill Gates (Microsoft), Mark Zuckerberg (Facebook) ou encore Édouard Leclerc (Leclerc), tous ces hommes qui ont créé des empires n’ont jamais obtenu le moindre diplôme universitaire.

Les formations universitaires sont pour les imbéciles, non, je n’ai pas dit les simples d’esprits, il faut un certain niveau pour engranger la connaissance qu’elles cherchent à nous inculquer. Mais des imbéciles tout de mêmes parce que ceux qui vont au bout du cursus n’ont pas cette capacité à apprendre seuls, à se remettre en question et surtout à profiter des opportunités qu’offre leur époque.

Les sociétés qui filtrent les candidats, tous comme les pays qui filtrent les immigrés, sur des critères universitaires savent-ils qu’ils se privent ainsi d’une classe d’hommes qui plus que tous les autres sont capables de créer et de construire ?

Les crétins de l’Usenet

  • Humeurs

Vous connaissez l’Usenet ?

Ne cherchez pas, si vous avez moins de 40 ans et que vous n’êtes pas geek, il y a très peu de chances que le terme n’ai autre qu’une vague signification dans votre esprit. Aussi, je vais vous l’expliquer:

L’Usenet est un réseau de serveurs à travers l’Internet qui hébergent des groupes de discussions. Tous les serveurs se synchronisent les uns les autres, si bien que quel que soit le serveur qu’un individu utilise, ses articles seront diffusés à tous les autres serveurs de la planète. Usenet utilise un protocol qui lui est dédié et nécessite un logiciel client qui comprend ce protocol, comme SLRN ou Thunderbird.

Aujourd’hui, Usenet est à l’agonie. Quelques groupes techniques ont encore un succès d’estime, mais le non renouvellement de ses utilisateurs et l’abandon des anciens, lassés des débats stériles sans fins qui hantent les discussions provoquent une mort lente et douloureuse du système.

Mais il fût un temps glorieux ou des discussions de très haut niveaux prenaient place en ce lieu. J’y ai appris la dialectique, une façon de penser, d’argumenter, d’écrire, de démontrer, de retourner sa veste, d’être en désaccord permanent quel que soit l’avis de l’autre, de convaincre et aussi d’être convaincu. C’est un jeu passionnant et je lui dois sans doute une bonne partie de ma plume d’aujourd’hui.

Il faut comprendre que les groupes rassemblent les gens par sujet, mais pas par opinion. Par exemple, il y a un forum de politique, mais il n’y a pas de forum pour les socialistes ou les nationalistes. Tous les gens qui veulent parler politique se retrouve dans la même cage aux lions. Forcément, ça peut donner des discussions houleuses.

Usenet fût détruit principalement par une armée de pervers narcissiques qui ne supportent pas le bonheur d’autrui et qui ont fait de la destruction de ce dernier un objectif de leur vie. Je ne parle pas ici de trolls. Troller, ou défendre un point de vue quasi-indéfendable, est une partie intégrante d’Usenet. Troller est amusant. Lire des trolls est également amusant. Non, je parle de harcèlement pur et simple. Je parle de gens qui occupent le terrain de façon disproportionnée et dont la majorité des interventions sont des attaques ad hominem sans rapport avec le fond des discussions. Des gens qui ont pris tellement au sérieux leur objectif de destruction, qu’ils ont des fiches sur les utilisateurs, qu’ils archivent tout, qu’ils enquêtent et qu’ils utilisent tous ces moyens dans le seul but de faire mal, de blesser sans la moindre compassion.

Petit à petit, j’ai vu l’Usenet mourrir sous les coups de buttoirs des Duzz, des Alf92 et autres crétins tristement connus et pourtant toujours anonymes, cachant leur lâcheté derrière un pseudo imbécile. Moi même parfois lassé, je leur ai cédé la place plus souvent qu’à mon tour. Petit à petit, tous les gens bien qu’on voyait là ont fait comme moi et ont abandonné la place, dépité de la connerie de certains à détruire un trésor qui nous était donné. L’humanité est bien triste d’avoir en son sein de telles déchets du genre humain.

Qu’à cela ne tienne, j’ai eu ma part. Ce fût un passage court de l’histoire de l’Internet, nous ne le laisserons pas aux générations futures.