D’aussi loin que je me souvienne, j’ai toujours fait des photographies. Mon père faisait des photographies. J’ai un arrière grand père qui en plus d’inventer des camping car faisait aussi des photographies.
Mon premier reflex m’a été offert par mes parents, c’était un Fujica ST1n avec un 50mm f1.8. J’avais 14 ans, je savais déjà ce qu’était une vitesse d’obturation et une fermeture. J’ai été plus long à comprendre la notion de profondeur de champs. Rapidement, j’ai hérité d’un Nikon FE et d’une série grandissante d’objectifs.
Par la suite, j’ai travaillé avec:
- L’Olympus OM1n
- Nikon Ftn
- Nikon F
- Bronica ETRs
- Mamya C220 et C3
- Nikon D70
- Nikon D1x et D1h
- Pentax K10d et K20d
- Nikon D700
- Leica M8
- Nikon ZFc
Ceux qui connaissent leur histoire verront dans cette longue liste un trou. Je n’ai pas toujours été assez riche pour faire de la photographie tous les jours, je n’ai pas toujours vécu dans des endroits qui me motivaient à les photographier non plus et surtout j’ai eu d’autres centres d’intérêts qui m’ont permis de réussir ma vie professionnelle dans un milieu qui n’a rien à voir avec la photographie.
Aujourd’hui, je travaille avec deux machine de rêve, un Leica M9 et un M9 Monochrome. Sur ces boitiers j’utilise un trois objectifs de la marque Voigtlander, un 21mm f4, un 28mm f2 et un 40mm f1.4. Ces boitiers représentent l’ultime summum de ce que le matériel photographique peut faire parce qu’ils associent à la fois le modernisme des boitiers numériques et le rendu et la philosophie du film.
Je ne travaille qu’en JPG et ne retravaille quasiment pas mes photos. Lorsque je les travaille, cela se limite en général à un recadrage ou à une légère correction de l’exposition. Très rarement, un léger zonage d’exposition sur les N&B (comme au bon vieux temps du labo).