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stephanet

Prière de rue

Ce n’est pas très loin de mon quartier que s’est passé cette scène. Il est fréquent de voir des gens prier auprès d’un prêtre. Mais cette scène ou un groupe entier prie dans la rue ainsi, je ne l’avais jamais vu avant, je ne l’ai jamais revu après.

Le plus court chemin

Me voici lancé dans les cours d’Intelligence Artificielles de Harvard. Le court entier de Brian Yu sont disponibles sur le lien suivant: https://cs50.harvard.edu/ai/2023/

Le cour porte à la fois sur les algorithmes utilisés en I.A. et sur leurs implantations en Python. Comme je n’aime ni Python ni les choses simples, j’ai donc décidé de suivre les cours et de reproduire autant que faire se peut les algorithmes en Common Lisp (un language bien plus élégant que Python).

Mon premier algorithme est celui de la recherche de solution. Nous avons une liste avec une série de chiffres, tels que 3756421, c’est l’état initial. Et une autre série de chiffres, tels que 1234567, qui représentent l’objectif à atteindre. À chaque coup, il faut bouger échanger deux chiffres, juste deux chiffres.

Attention, ce n’est pas un algorithme de tri, l’objectif n’est pas de trier les chiffres dans le bon ordre. L’objectif est d’implanter un algorithme de résolution d’un problème par étapes en suivant une règle précise.

Ensuite, nous avons une frontière, c’est la liste des solutions possibles en partant d’un état à l’état suivant. Cette liste est rentrée dans une queue. Puis nous avons un agent qui va vérifier pour chaque entrée de cette queue si elle correspond à l’objectif recherché et si non, chercher tous les états frontières qui n’ont pas déjà été vérifiés et les rajouter dans la queue.

Il s’agit de l’algorithme Breadth-First Search. Malheureusement, il n’est jamais plus fort que l’être humain, mais c’est tout à fait normal, puisqu’il ne connait pas l’objectif à l’avance. Il avance à un peu au hasard et retourne la première solution qu’il a trouvé, même si cette dernière n’est pas forcément la meilleure. On peut améliorer cela si on connait l’objectif en comparant l’état de chaque chiffre avec ceux de l’objectif et donc ne bouger que ceux qui nous en rapprochent. Cela porte un nom, c’est la Greedy Best-First Search.

Mon code source:

#!/opt/homebrew/bin/sbcl --script


(defclass node ()
  ((value :initarg :value
	  :accessor node-value)
   (parent :initform nil
	   :initarg :parent
	   :accessor node-parent)))

(defmethod node-name ((obj node))
  (format nil "~A" (node-value obj)))

(defmethod node-parent-name ((obj node))
  (format nil "~A" (node-parent obj)))

(let ((queue ()))
  (defun add-queue (value)
    (push value queue))
  (defun pull-queue ()
    (let ((ret (first (last queue))))
      (setf queue (reverse (cdr (reverse queue))))
      ret)))

(defvar initial-state (make-instance 'node :value (list 3 1 2 7 5 6 4)))
(defvar target-state (make-instance 'node :value (list 1 2 3 4 5 6 7)))

(defun arrived? (state)
  (equal (node-value state) (node-value target-state)))

(defun exchange (s x y)
  (let ((copy-s (copy-list s)))
    (setf (nth x copy-s) (nth y s))
    (setf (nth y copy-s) (nth x s))
    copy-s))
    
(let ((done-state (make-hash-table :test 'equal))
      (frontiers ()))
  (setf (gethash (node-name initial-state) done-state) initial-state)
  (defun frontiers (state)
    (dotimes (i (- (length state) 1))
      (let* ((proposed-state (exchange state 0 (+ 1 i)))
	     (node (make-instance 'node :value proposed-state :parent state)))
	(when (not (gethash (node-name node) done-state))
	  (setf (gethash (node-name node) done-state) node)
	  (add-queue node)))))
  
  (defun find-path (state li)
    (push (node-name state) li)
    (when (null (node-parent state))
      (return-from find-path li))
    (find-path (gethash (node-parent-name state) done-state) li)))


(defun action (state)
  (frontiers (node-value state))
  (loop
    (let ((ff (pull-queue)))
      (when (null ff)
	(format t "No solution~%"))
      (when (arrived? ff)
	(return-from action ff))
      (frontiers (node-value ff)))))


(let ((ff (action initial-state)))
  (format t "From ~A to ~A~%" (node-name initial-state) (node-name ff))
  (format t "~A~%" (find-path ff () )))

  


Le tatouage

Il était là, à mes pieds en train de fouiller dans un sac en plastique. Son tatouage me sauta presqu’au visage, j’eu juste le temps de monter le Nikon à mes yeux, cadrer et shooter.

Lunduke sucks

  • Humeurs

Il m’est arrivé de trainer mes guêtres sur les pages locales de Bryan Lunduke. L’ambiance y était sympa, un peu nerds, bref comme on les aime. Mais le conflit Israélo-Palestinien qui éclata en Octobre 2023 changea les choses.

Il faut vous dire que Lunduke est juif, pas seulement juif, il vit aux USA mais nous dit avoir vécu en Israël. Il voue à l’état juif une admiration sans bornes. Bon jusque là, il n’y a rien à redire, les gens ont leurs passions et l’amour de sa patrie est un sentiment honorable.

Mais ce conflit m’a montré le visage du Sionisme. Je suis peiné de le dire, c’est un visage de haine. Toute cette petite communauté s’est mise à se passer en boucle la propagande de guerre Israélienne et à s’encourager dans des messages de haine contre les Palestiniens. Alors que la discussion s’échauffait, j’ai appris que les Palestiniens voulaient massacrer tous les juifs et que c’est un projet vieux de 3500 ans. Je me demande si les t-rex n’avaient pas déjà fomenté un complot contre les Juif. Que plus de 30 millions de juifs sont déjà morts sous les coups du communisme en URSS (la terre n’a jamais compté plus de 16 millions de juifs en tout). Que le peuple Palestinien n’avait jamais existé (remarquez la contradiction avec le complot génocidaire vieux de 3500 ans) , les infrastructures présentes en Palestine avant 1948 sont sans doute apparut de la volonté de Dieu pour accueillir le peuple élu sur sa terre sacrée.

J’ai même appris que plein de gens voulaient tuer Bryan Lunduke et sa famille parce qu’il est juif.

Bref, ces gens sont malheureux et se sentent persécutés. Cela leur permet de justifier n’importe quelle guerre et n’importe quel massacre. Jamais ils ne sont responsables de rien, ce sont des victimes éternelles.

Je ne souscris pas à ce message. Je ne souscris pas `a la violence qu’engendre ce sentiment de persécution. Je ne crois pas une seconde qu’Israël et ses habitants soient persécutés par qui que ce soit et je ne supporte pas l’état juif dans sa guerre contre une haine fantasmée.

Je supporte la paix entre les peuples. Je supporte un Isra¨ël unis, un et entier, ou tous les enfants nés sur cette terre héritent de sa nationalité et des mêmes droits, qu’ils soient juifs, musulman ou quoi que ce soit.

N.B. Il va sans dire que j’ai fermé mes comptes dans cette petite communauté que je trouvais pourtant bien sympathique. Ses manifestations de haine et ses délires de persécutions m’ont donné une profonde nausée. J’ai vu le monde par leurs yeux l’espace d’une discussion, c’est une expérience que je ne souhaite à personne.

N.B.2 La photographie n’est pas de moi.

Elle est pas contente la dame.

Coup de chance absolu dans cette image prise sur le vif. Dernier rayon de soleil en fin de journée, j’avais déjà repéré ce mur blanc sur le quel un jeu d’ombre s’installe à cette heure de la journée. Ce soir, le jeu d’ombre avait un visage et une très mauvaise humeur.

(article édité le 8 janvier 2024) Il se trouve que j’ai revu cette dame par la suite. Au cours d’une de nos rencontres fortuites, comme toujours en Thaïlande, nous avons fini par faire connaissance sans nous parler, par nous reconnaître sans nous connaître. Elle me lance maintenant, à chaque fois qu’elle me voit, un grand sourire presque complice, je lui réponds de la même façon, nous sommes amis pour la vie.