J’ai acquis cet objectif directement depuis le site d’Artra Lab. Artra Lab est une société basée à Hong Kong, ils ont visiblement des bureaux à Shenzhen.
Le site du constructeur est plutôt élégant et bien, la procédure en ligne se fait sans problème, paiement par Paypal. L’objectif est envoyé par transporteur UPS ou DHL dans un délai d’une semaine, il est correctement emballé et livré avec une petite housse du plus bel effet.
Premier mauvais point, dans sa déclaration aux douanes, Artra Lab a déclaré un objectif d’une valeur de 500HKD, c’est à dire moins de la moitié de la valeur de l’objectif. C’est ennuyeux parce que les douanes ont fait leur travail, ils ont vérifié et que cela m’a couté des frais et un délai de livraison supplémentaire d’ne semaine. Bref, ce n’est pas très sérieux. J’ai prévenu Artra Lab du problème, mais ils n’ont répondu à aucun email.
L’objectif fait sérieux, il est tout en métal et relativement lourd pour mon Nikon Zfc, trop lourd. La bague de diaphragme n’est pas crantée et elle bouge au moindre frottement. La bague de mise au point n’est pas mieux et aucun mécanisme pour la bloquer (ce qui serait utile vu l’immense profondeur de champs de l’objectif).
Les distortions sont moins marquées que ce à quoi on peut s’attendre d’une telle focale. Les bords sont flous. C’est un cul de bouteille, mais c’est un peu la définition du fish eye, donc rien à lui reprocher de ce côté.
Je n’achèterais pas d’autre objectifs de la marque, le manque de crans sur la bague de diaphragme est éliminatoire en ce qui me concerne. Un morceau de scotch règlera l’affaire, ce n’est pas sérieux.
Un neurone est une fonction extrêmement simple qui prend un certain nombre de paramètres et retourne soit 0 (ou -1) soit 1 selon la valeur des arguments qui lui sont passés. Il multiplie chacun de ces argument par une valeur, additionne le tout et rajoute une constante. Si le résultat de cette opération est positive, alors il retourne 1, si elle est négative, il retourne -1.
L’intérêt de ce neurone, c’est qu’il est capable d’apprendre, c’est à dire que si on lui montre un jeu de données avec le résultat attendu, il va régler de lui même les constantes à utiliser pour sa petite opération et essayer de trouver une valeur idéale pour retourner la bonne réponse.
Mon implémentation est sans doute très naïve et je suis certain qu’il existe une tonne de librairies qui le font beaucoup mieux que moi. Mais l’objectif ici est de comprendre le rouage de la chose, comment cela fonctionne. Une fois cela compris, il est certain que se tourner vers une librairie, complète, testée et optimisée est tout à fait recommandable pour faire un vrai projet en prod.
Je n’ai pas la moindre idée de comment se nomme ce jeu en Français, il s’agit de cette grille de trois sur trois ou l’on rentre des X et des O. Le premier à avoir aligné trois caractères identique a gagné la partie.
Dans ma course à la compréhension de l’Intelligence artificielle, j’ai donc décidé de m’attaquer `a ce jeu et d’implanter l’algorithme Minimax en Common Lisp.
L’ordinateur n’est pas imbattable, en fait, il suffit d’un peu de stratégie pour gagner, mais il tient quand même la partie. Je pense qu’il faudrait pondérer les coups en fonction du nombre de coups avant de gagner pour améliorer le système. Mais qu’à cela ne tienne, l’ordinateur connait les règles, il essaye de gagner et essaye de faire perdre son adversaire.
Le principle consiste tout simplement à visualiser par avance toutes les parties possibles pour chaque coup et de jouer en priorité ceux qui lui permettent d’arriver à la victoire.
Ce n’est pas très loin de mon quartier que s’est passé cette scène. Il est fréquent de voir des gens prier auprès d’un prêtre. Mais cette scène ou un groupe entier prie dans la rue ainsi, je ne l’avais jamais vu avant, je ne l’ai jamais revu après.
Me voici lancé dans les cours d’Intelligence Artificielles de Harvard. Le court entier de Brian Yu sont disponibles sur le lien suivant: https://cs50.harvard.edu/ai/2023/
Le cour porte à la fois sur les algorithmes utilisés en I.A. et sur leurs implantations en Python. Comme je n’aime ni Python ni les choses simples, j’ai donc décidé de suivre les cours et de reproduire autant que faire se peut les algorithmes en Common Lisp (un language bien plus élégant que Python).
Mon premier algorithme est celui de la recherche de solution. Nous avons une liste avec une série de chiffres, tels que 3756421, c’est l’état initial. Et une autre série de chiffres, tels que 1234567, qui représentent l’objectif à atteindre. À chaque coup, il faut bouger échanger deux chiffres, juste deux chiffres.
Attention, ce n’est pas un algorithme de tri, l’objectif n’est pas de trier les chiffres dans le bon ordre. L’objectif est d’implanter un algorithme de résolution d’un problème par étapes en suivant une règle précise.
Ensuite, nous avons une frontière, c’est la liste des solutions possibles en partant d’un état à l’état suivant. Cette liste est rentrée dans une queue. Puis nous avons un agent qui va vérifier pour chaque entrée de cette queue si elle correspond à l’objectif recherché et si non, chercher tous les états frontières qui n’ont pas déjà été vérifiés et les rajouter dans la queue.
Il s’agit de l’algorithme Breadth-First Search. Malheureusement, il n’est jamais plus fort que l’être humain, mais c’est tout à fait normal, puisqu’il ne connait pas l’objectif à l’avance. Il avance à un peu au hasard et retourne la première solution qu’il a trouvé, même si cette dernière n’est pas forcément la meilleure. On peut améliorer cela si on connait l’objectif en comparant l’état de chaque chiffre avec ceux de l’objectif et donc ne bouger que ceux qui nous en rapprochent. Cela porte un nom, c’est la Greedy Best-First Search.
Il était là, à mes pieds en train de fouiller dans un sac en plastique. Son tatouage me sauta presqu’au visage, j’eu juste le temps de monter le Nikon à mes yeux, cadrer et shooter.
Il m’est arrivé de trainer mes guêtres sur les pages locales de Bryan Lunduke. L’ambiance y était sympa, un peu nerds, bref comme on les aime. Mais le conflit Israélo-Palestinien qui éclata en Octobre 2023 changea les choses.
Il faut vous dire que Lunduke est juif, pas seulement juif, il vit aux USA mais nous dit avoir vécu en Israël. Il voue à l’état juif une admiration sans bornes. Bon jusque là, il n’y a rien à redire, les gens ont leurs passions et l’amour de sa patrie est un sentiment honorable.
Mais ce conflit m’a montré le visage du Sionisme. Je suis peiné de le dire, c’est un visage de haine. Toute cette petite communauté s’est mise à se passer en boucle la propagande de guerre Israélienne et à s’encourager dans des messages de haine contre les Palestiniens. Alors que la discussion s’échauffait, j’ai appris que les Palestiniens voulaient massacrer tous les juifs et que c’est un projet vieux de 3500 ans. Je me demande si les t-rex n’avaient pas déjà fomenté un complot contre les Juif. Que plus de 30 millions de juifs sont déjà morts sous les coups du communisme en URSS (la terre n’a jamais compté plus de 16 millions de juifs en tout). Que le peuple Palestinien n’avait jamais existé (remarquez la contradiction avec le complot génocidaire vieux de 3500 ans) , les infrastructures présentes en Palestine avant 1948 sont sans doute apparut de la volonté de Dieu pour accueillir le peuple élu sur sa terre sacrée.
J’ai même appris que plein de gens voulaient tuer Bryan Lunduke et sa famille parce qu’il est juif.
Bref, ces gens sont malheureux et se sentent persécutés. Cela leur permet de justifier n’importe quelle guerre et n’importe quel massacre. Jamais ils ne sont responsables de rien, ce sont des victimes éternelles.
Je ne souscris pas à ce message. Je ne souscris pas `a la violence qu’engendre ce sentiment de persécution. Je ne crois pas une seconde qu’Israël et ses habitants soient persécutés par qui que ce soit et je ne supporte pas l’état juif dans sa guerre contre une haine fantasmée.
Je supporte la paix entre les peuples. Je supporte un Isra¨ël unis, un et entier, ou tous les enfants nés sur cette terre héritent de sa nationalité et des mêmes droits, qu’ils soient juifs, musulman ou quoi que ce soit.
N.B. Il va sans dire que j’ai fermé mes comptes dans cette petite communauté que je trouvais pourtant bien sympathique. Ses manifestations de haine et ses délires de persécutions m’ont donné une profonde nausée. J’ai vu le monde par leurs yeux l’espace d’une discussion, c’est une expérience que je ne souhaite à personne.