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Le Nikon Z fc

Mon premier Nikon était un Nikon FE, sans doute l’un des meilleurs boitiers film de Nikon (avec le F2). J’ai ensuite travaillé avec de nombreuses marques telles que Mamiya (C220), Bronica (ETRS), Olympus (OM1) …  à cette époque ou les boitiers étaient mécaniques, qu’il fallait savoir utiliser une cellule à main et un agrandisseur, la marque du boitier n’était pas si importante.

Depuis que le monde a quitté le film pour le capteur, la bague de mise au point pour l’AF et la cellule pour le multi-capteurs à AI, depuis le premier D70, je suis revenu à Nikon. J’ai eu quelques infidélités avec Pentax et même Leica, mais j’en suis revenu.

Le Z fc est sans aucun doute et de très loin le meilleur appareil photo que j’ai jamais possédé et utilisé. Il laisse dans la poussière tous mes anciens boitiers, que ce soit le D700 ou le M8, le D1x ou le S3Pro. Je n’ose même pas imaginer de quoi sont capables les Z7ii ou Z8 d’aujourd’hui tellement je suis bluffé par les capacités d’un simple boitier entrée de gamme.

Faites à la main

Loin des grandes séries, l’homme est en train de souder les poignées sur des casseroles, point de soudure par point de soudure, tout à la main.

Kodak Tri-X

La solution la plus simple pour obtenir un filtre Kodak Tri-X est d’acheter un des très nombreux filtres disponibles sur Internet sur un logiciel tel que Capture One.

Mais obtenir un effet similaire avec Gimp.

Colors -> Components -> Mono Mixer …

Sur les channels Red, Green et Blue, appliquer les valeurs suivantes : 0.250, 0.350 et 400.

Colors -> Shadows-Hilights

Sur Highlights, appliquer la valeur -50

Colors -> Brightness-Contrast

Sur Contrast appliquer la valeur 30 et sur Brightness la valeur 10.

Filters -> Noise -> CIE Ich Noise

Dulling 1, Lightness 5 à 10 selon vos préférences, Chroma 0, Hue 3.

L’image originale non traitée.

La version Capture One (sans aucun autre paramètre changé)

La version avec Gimp en suivant la recette donnée dans cet article.

La quelle préférez-vous ?

Common Lisp contre Clojure

Ou la guerre des LISP.

J’ai eu une discussion dernièrement avec Jean Philippe Paradis, un partisan activiste de Common Lisp qui veut remettre ce langage dans le TOP 5 pour 2040.

Une posture qui m’a fait sourire, non que je n’aime pas en CL, c’est un excellent langage que j’utilise souvent et que j’apprécie beaucoup. Mais je suis bien conscient que c’est plus par nostalgie que pour les qualités techniques d’un langage dont la conception rigide commence à dater un peu face à l’évolution des langages modernes tels que Java, GO, Clojure.

Common Lisp est un language basé sur Lisp et qui n’a fait qu’accumuler couches après couches des fonctionnalités afin de garder le niveau par rapport `a ses concurrents les plus récents. Ce qui le rend inutilement verbeux et peu consistent.

Petit exemple tout bête, déclarer et renseigner une table de hachage en CL:

(def *h* (make-hash-table :test 'equal))
(setf (gethash "key" *h*) "value")

Ce qu’on déclarera beaucoup plus simplement avec Clojure:

(def h {'key' 'value'})

Bien sur, puisque les tables de hachage sont parties intégrante de Clojure, alors qu’ils sont une pièce rapportée à CL.

Il en va de même avec le multi-threading. Tous les compilateurs Common Lisp sont multi-threadés par défaut, mais comme cette fonctionnalité ne fait pas partie de CL à l’origine, la gestion des locks se fait par des mécanismes de lock qu’il faut gérer. Si bien que passer un code de mono-threadé à multi-threadé ne peut pas se faire de façon transparente à cause des accès concurrents.

Clojure est immutable par défaut et la modification de variables doit passer par des mécanismes déjà intégrés au langage tels que les atoms, les ref et les agents. Les ref intègrent même un mécanisme de transactions similaires aux bases de données ou un ensemble de modifications peuvent exécutées à l’intérieur d’une transaction avec l’assurance que si l’une d’entres elles échoue, alors aucune ne sera exécutée (commit ou rollback). Le tout est absolument thread-safe.

Et tout est à l’avenant parce que Clojure intègre nativement les tableaux, le multi-threading, les accès concurrents, les transactions en mémoire. Comme il a été conçu par une seule personne (ou une petite équipe), il est consistent, les ordres des arguments sont toujours les mêmes, il utilise les mêmes fonctions sur des structures de données différentes sans ré-inventer la roue à chaque fois.

Bref, si nous avons une chance de voir un Lisp se retrouver dans le Top 5 des langages pour 2040, Clojure a une bien meilleure chance d’y arriver que Common Lisp.