Utiliser intensivement un Leica pour faire de la photo de rue est un exercice périlleux, surtout lorsque le sujet est mouvant et qu’il n’a pas d’attendre que vous fassiez la mise au point et que vous cadriez.
Comme conseil, je dirais, prenez un grand angle (ici, 21mm de Voigtlander), étudiez l’hyperfocale et rentrez dans le sujet. Surtout ne vous cachez pas, le Leica a un capital sympathie que les autres appareils n’ont pas, il est petit, il ne cache pas le photographe. Le grand angle vous permet même d’adopter un angle un peu décalé ou personne n’a l’impression d’être vraiment sur l’image.
Le chanteur des Cow boys fringants est mort. Trop jeune diront certains, mais depuis les injections expérimentales massives, ça tombe un peu comme des mouches ces derniers temps.
En tous cas, si la mélodie est sympathique, cette chanson est trompeuse, pour ne pas dire menteuse. La terre est un milieu clos qui reçoit en permanence une quantité d’énergie phénoménale de notre soleil. Extraire des minéraux du sol pour les exploiter n’appauvrit pas la planète. Ces minéraux ne s’envolent pas dans le ciel ou ils sont perdus à jamais. Ils rentrent simplement dans un cycle de transformation et d’utilisation rendu possible grâce à l’énergie permanente que nous envoie le soleil. Ces minéraux retourneront à la terre d’ou ils sont sortis, tôt ou tard, ils y retourneront.
Toute l’eau, le pétrole, l’or, le cuivre … qui sont sur la terre sont dans un milieu clos, nous les sortons, les utilisons, les déchets sont captés et recyclés par la grande machine de la vie. Tout cela est absolument inépuisable parce que l’énergie qui permet ces cycles, captée principalement par les arbres, transformée en sucre avec l’aide du carbone qui se trouve dans l’air et de l’eau qui se trouve dans le sol, nous permet de continuer indéfiniment à utiliser les ressources disponibles.
Mieux, contrairement à ce qu’affirme cette chanson, plus nous utilisons ces ressources, plus elles se renouvellent et plus nous entraînons le mouvement de la vie. Il n’y a pas assez de carbone dans l’air, le carbone est le gaz de la vie, les plantes partout suffoquent d’en manquer et le seul intérêt que nous présentons à leurs yeux et d’être capable d’en créer pour elles.
Des espèces disparaissent, me direz vous. Bienvenu dans la sélection naturelle. Nous vivons en symbiose avec notre environnement. Celui-ci sélectionne le vivant qui lui est le plus utile et le plus efficace pour entretenir cette symbiose. À ce jeu, l’homme s’est montré comme le meilleur candidat, justement parce qu’il su le mieux exploiter les ressources disponibles et libérer le carbone nécessaire à la vie des plantes.
Mais ne vous y trompez pas, qu’une autre espèce demain soit plus efficace que nous à ce petit jeu et nous serons dans la prochain wagon de la fin des espèces.
Remake au Leica avec le Voigtlander 21f4 de ma photo du terrain de golf. La précédente avait été faite au fish eye sur Nikon Zfc (ci dessous). La quelle préférez-vous ?
En plein coeur de Bangkok, il existe un vieux cimetière Chinois avec une salle de sport.
Bien sur, la salle de sport n’est pas pour les morts, elle est pour les vivants. Son entrée est payante, 20 THB.
Les équipements, couleur jaune pâle, semblent tout droits sortis de récup d’une usine d’à côté.
Le cimetière sert de parc, les gens viennent courir, faire des arts martiaux, de la musculation ou boire un verre dans l’un des nombreux stands présents.
Il est à la fois étrange et amusant de constater que les Thaïlandais ont su transformer un endroit de mort en un endroit ou foisonne la vie.
Ils portent un gilet orange, ils attendent aux coins des immeubles, sorties des écoles et des bureaux, pour 30 baht, ils vous font traverser Bangkok. La moto est tellement courante en Thaïlande, tous montent dessus sans gant, sans casque et sans veste et se laissent conduire. Doués d’un équilibre instinctif lié aux deux roues, ils oublient même de se tenir et penchent naturellement en avant, à droite ou à gauche selon les besoins de la conduite.