La vie sur le pont
Je n’ai pas eu ces shots directement depuis le Leica. En partant des JPG couleurs du M9, j’ai appliqué un filtre Tri-X (plus quelques changements sur l’exposition).
Je n’ai pas eu ces shots directement depuis le Leica. En partant des JPG couleurs du M9, j’ai appliqué un filtre Tri-X (plus quelques changements sur l’exposition).
Un samedi comme un autre dans les rues de Bangkok. Toutes ces images sont des JPG directement sorties d’un Leica M9, certaines ont été ajustées (redressées et ajustement de l’exposition).
Sur les marchés, les Thaïlandais utilisent des parasols pour se protéger du soleil.
Je ne suis pas particulièrement satisfait de ce travail d’un point de vue photographique, mais il reste intéressant d’un point de vue historique.
Les deux photographies ont été faites sur un pont ou une femme prenait en photographie une autre femme.
Premier jour avec un Voitlander Ultron 28f2. Premier sentiment, sans être volumineux, l’objectif est plus gros que le 21f4 ou le 40f1.4 de la même marque. La finition est meilleure, la bague du diaphragme est beaucoup plus douce et la distance entre chaque cran me paraît plus régulière (bien que la séparation entre 16 et 22 est tout de même plus courte que les autres). La bague de mise au point et douce, rien à dire de ce côté là. La fabrication est sérieuse.
D’un point de vue optique, l’objectif est bien meilleur que mes autres objectifs Voigtlander dès la pleine ouverture, au point de me faire hésiter à acquérir les autres modèles de la gamme Ultron. Le vignetting est beaucoup moins présent et la qualité reste très bonne jusque dans les angles (ça change du 40f1.4 et de ses coins flous).
Globalement, Voigtlander faisait de très bons objectifs, avec ce 28, ils sont maintenant excellents.
Un nouveau Mac Donald a ouvert à Bangkok.
Habitué au 40mm et au 21mm, j’ai du mal à me placer dès le premier jour avec le 28mm, focale grand angle intermédiaire que je confonds parfois avec l’angle plus serré du 40. Je suis alors surpris de découvrir sur le LCD une scène qui ne correspond pas à l’image que je m’en faisais.
En fait, le 28mm correspond au cadre le plus grand du viseur du M9, ce qui en fait l’objectif le plus naturel pour ce boitier: ce qu’on voit dans le viseur sera ce qu’on voit sur la photo (enfin, c’est un viseur Leica, donc faut pas rêver quand même).
Mais que font-ils sous la table ?
Je n’ai aucun doute que le 28mm de Leica est excellent, mais est-il aussi bon qu’il est cher ? À n’en pas douter, le Voigtlander représente une alternative tout à fait viable au Leica, avec sa fabrication tout métal et d’excellentes qualités optiques dans un prix raisonnable. Il a tout pour satisfaire l’amateur averti.
Dans les 700 Euro, prix du neuf, je n’irai pas dépenser plusieurs milliers d’Euro pour acquérir son équivalent dans la marque au point rouge.
J’ai, ces derniers temps, trainé sur le forum anglophone “Real Photographers”. Le forum en question a été créé par le fondateur du site mmc35, un site dédié à la photographie classique ou des auteurs partagent leur expérience de l’usage du film ou d’anciens appareils photographiques.
Il allait sans le moindre doute pour moi que le terme “Real Photographers” (les vrais photographes) désignait des gens passionnés et des forcenés techniques qui allaient tous parler de chimie photographique, de calculs sur les optiques et de thèses complexes sur la compositions dans un cadre 6×9. Je faisais mes premiers articles avec humilité, montrant quelques photographies faites au Leica en m’attendant à recevoir de sévères critiques.
J’ai appris en fait que le terme de vrais photographes faisait simplement référence au fait que l’ouverture d’un compte était conditionnée à la fourniture de sa véritable identité (sans même que cette identité ne soit vérifiée d’ailleurs), mais que cela n’avait aucun rapport avec une pratique approfondie des techniques de la photographie. “Real” ou “vrai” pour vraie personne.
Comme partout ailleurs, les discussions ont très vite tournées autour de la “créativité” et de “l’art”. Jusqu’à ce qu’un des intervenants montre quelques photographies floues et sans intérêt dans l’espoir de démontrer que la créativité pouvait même se passer des compétences techniques. C’est pathétique.
Il fût un temps ou la nature des équipements photographiques ne laissait aucun choix à leur utilisateur et ou il fallait en passer par l’appréhension et la compréhension de règles techniques telles que l’ouverture d’un diaphragme et le rapport avec la sensibilité du film et la vitesse d’obturation. Certains amateurs mêmes dédiaient une salle pour monter un petit laboratoire N&B ou ils développaient et tiraient leurs propres images (je l’ai fait).
La photographie est un voyage, l’image n’en est que sa destination. Les appareils photographiques modernes et les capacités de traitements des images des logiciels ont mis à porté la réalisation d’un travail professionnel à des amateurs incapables d’en comprendre les règles les plus basiques. Nous sommes inondées d’images techniquement correctes, même souvent photographiquement correctes, mais réalisées quasiment par le fruit du hasard ou d’algorithmes et non celui de la compétence et de l’expérience.
Les appareils photographiques modernes sont capables de tout, ils corrigent tout, même les flous de bougé ou les contre jours. Ils donnent des fichiers gigantesques dans les quels il devient possible de couper, de tailler, d’extraire tout et n’importe quoi à l’aide de programmes puissants et simples d’utilisations ou l’usage de l’IA permet en un ordre de détourer une image ou même de créer du contenu qui n’existe pas.
Tout ceci n’est pas de l’art, ce n’est pas de la technique, c’est juste de la triche. L’art n’a de valeur que dans le travail et la compétence qu’il transporte.
Bangkok, Thaïlande 2024.
C’est un spectacle relativement rare, non pas de voir dormir des gens dehors, j’ai même pas mal de photographies sur ce sujet, mais dormir ainsi, sur le sol au milieu du trottoir.
C’est la mode absolue du moment, il faut qu’il y ai un dérèglement climatique. La terre se réchauffe bonne gens, n’augmentez pas trop le chauffage et sauvons l’énergie, tout le monde se caille, mais il fait plus chaud, l’important c’est d’y croire.
J’ai pris les relevés de température de New York et de Paris sur les 70 dernières années, il n’y a pas un degré d’écart. On me dit que le niveau de la mer a augmenté de 23 cm depuis 1900. Voila un chiffre suffisant pour engloutir des terres et des îles. Mais, invariablement, les mêmes terres et les mêmes îles sont toujours là en 2023.
Les arbres meurent à cause des changements de températures, des canicules et de l’excès de CO2. Mais personne ne constate que nul part les températures n’ont augmenté, les pluies n’ont diminué et que les arbres ont un besoin vital de CO2 pour supporter leur développement.
Le CO2, c’est 0.04% de l’atmosphère. Le CO2 humain, c’est 5% de tout cela, c’est à dire 0.002% du total de CO2 dans l’atmosphère. À 0.03% les plantes commencent à mourrir par manque de carbone.
Ce sur quoi je veux insister ici, c’est le tas de contradictions effarantes sur les quelles s’appuient les défenseurs de la thèse d’un dérèglement climatique.
Essayez donc de sortir ces informations à ces escrologistes, ils ne répondent jamais à aucun argument construit, ils ne suivent jamais un lien vers des relevés de températures, ils trouvent même absolument normal qu’un Bill Gates, grand pourfendeur de CO2, ai un bilan carbone supérieur à celui d’un pays d’Afrique.
Ils vous répondent invariablement que la “science” a validé le dérèglement climatique, oubliant ainsi que la “science” n’est pas une vérité révélée, mais que c’est au contraire la discipline du doute.
Ils ont érigé la science en religion et l’utilisent pour justifier tout et n’importe quoi. Des pandémies qui ne tuent personne, des réchauffements qui ne chauffent pas, du carbone qui tue … j’en passe et des meilleures. Je ne discute plus avec eux, ils ne discutent pas, ils prêchent pour leur sainte religion.
Fin de journée en ce 2 janvier de la nouvelle année. Je décide de sortir essayer d’attraper les derniers rayons de lumière du soleil couchant.