Un parapluie et des poulets.
Marché couvert, Bangkok, Thaïlande.
Devinerez-vous ce que ce parapluie fait au millieu des poulets ?
Marché couvert, Bangkok, Thaïlande.
Devinerez-vous ce que ce parapluie fait au millieu des poulets ?
Sur les 25 dernières années, j’en ai passé au moins 18 à l’étranger, mais plus important, j’en ai passé 23 à travailler quasi exclusivement à l’international. Sur ce laps de temps, j’ai côtoyé des Français, bien sur, mais aussi des Singapouriens, des Coréens, des Américains (dans le sens continental du terme), des Australiens, des Chinois, des Russes, des Suisses, des Saoudiens … j’en oublie surement un paquet, à part quelques pays d’Afrique et la Corée du Nord, j’ai du être en contact pour la réalisation d’un projet ou d’un autre avec des citoyens de tous les pays de la planète.
En fait, j’ai tellement travaillé à l’international, et même lorsque les gens avec qui je travaillais étaient Français, ils étaient aussi internationaux que moi, que j’en ai oublié les spécificité de ma propre culture et que j’en suis venu à avoir sur la France et son peuple un oeil extérieur.
Le Français, ce con qui dit toujours Non!
La culture, c’est un peu comme les accents, on remarque toujours celui des autres mais jamais le sien. Pourtant, les chocs culturels avec le Français sont légions, surtout lorsque celui-ci est un receveur d’ordre. La meilleure façon de s’en rendre compte est de voyager. Prenez l’avion et allez visiter Singapour. Vous arrivez, l’aéroport est grand, magnifiquement décoré, l’attente à la frontière est minime et tout est bien organisé, les baggages arrivent sur le tapis en quelques minutes. Sans exagérer, 20 minutes après avoir atterri, vous êtes dans le taxi.
Revenez en France, l’avion se pose sur le tarmac. Des bus arrivent 20 minutes plus tard pour transporter des passagers épuisés par 12 heures de vols. Après 15 minutes de bus, vous arrivez dans l’aéroport, c’est froid, c’est dégueulasse. Deux postes de frontières ouverts sur les 15 présents (une grève ou un jour normal à CDG ?) et vous êtes partis pour 50 minutes d’attentes juste pour viser le passeport. Quel que soit le temps d’attente, les baggages ne sont pas sur le tapis au moment d’y arriver … j’arrête là, vous voyez l’esprit.
J’exagère ? si peu. Cette mauvaise volonté du Français à essayer de présenter un visage positif se retrouve en permanence. Au niveau professionnel, toute nouvelle demande est un problème, elle fait d’abord face à un refus, puis à un “peut-être”. Au final, la demande sera implantée mais que d’énergie dépensée pour en arriver là. Le Français compense en étant généralement compétent.
Lorsqu’il fait face au Nord Américain (celui des US), c’est le clash. L’Américain est à l’exact opposé du Français. Il dit oui à tout avec un ton enthousiaste allant jusqu’à vous faire croire que votre nouvelle idée la meilleure qu’il ai jamais vu et qu’il donnera à votre requête une priorité absolue. Mais le Nord Américain est plus prompt à promettre qu’à livrer. Alors imaginez quand il fait face à un “Non” Français ce qu’il ressent (la situation dans l’autre sens est tout aussi peu productive, lorsque le Français est fier d’avoir tiré un “Oui” pour ne vient rien venir).
À l’international, le racisme est une partie intégrante de la façon de travailler. Entendons nous bien, je parle de “racisme” dans son sens littéral, il n’est nullement question de xénophobie ici, mais de reconnaissance des différences culturelles et de l’instinct de se regrouper. Ainsi, dans toutes les sociétés, il existe un plafond de verre qu’il est très difficile, parfois impossible, de briser et qui limite l’accès à des postes hiérarchiques à des gens qui sont du pays. C’est très vrai pour les sociétés Indiennes, par exemple, ou ils recomposent dans leur modèle hiérarchique leur propre modèle social. Mais c’est tout aussi vrai dans une société Française ou tous les postes de directions seront occupés quasi exclusivement par des Français, à défaut des Francophones ou des Européens.
Cette sorte d’instinct de regroupement n’est que la volonté de se comprendre entre gens d’une même culture.
Il n’y a rien de pire pour une société que d’essayer de s’implanter dans un pays sans utiliser une passerelle culturelle souvent représenté par un ressortissant du pays d’origine de la société vivant dans le pays de destination depuis assez longtemps pour en comprendre les nuances et différences culturelles et adapter la politique intérieure de la société.
Il y a trois types de rapports professionnels :
Selon le type de rapport, une différence culturelle qui a un impact négatif dans un sens aura un impact souvent positif dans l’autre sens. Ceci signifie que deux personnes peuvent très bien travailler ensemble parce qu’elles sont dans un rapport hiérarchique donné, mais parce que ce rapport va changer (suite à une promotion, par exemple), la relation va se dégrader et peut mener à l’échec. Ceci seul justifie le plafond de verre culturel dont je parlais plus haut.
L’international paraît souvent comme une carrière intéressante, surtout dans le domaine de l’informatique. Mais attention cependant, au delà du choc culturel, se cache une situation qui n’est pas si rose. Travailler dans un autre pays signifie que vous serez l’étranger, dans de nombreux pays cela se traduit une absence totale de droit sociaux: pas d’assurance maladie, pas de points pour la retraite (les contrats d’expats des années 2000 à USD 25K par mois, école des gosses, assurances et loyers payés se sont réduis comme peau de chagrin). Votre visa dépend directement de votre employeur et ce dernier n’a bien souvent aucun compte à rendre et aucune obligation à vous garder. Vous perdez votre emploi et vous n’avez que quelques semaines pour plier armes et baggages et rentrer au pays.
Alors, êtes-vous prêt à aller voir ailleurs si l’herbe est plus verte ?
Aucun CTO, ni même aucun CEO, ne devrait s’attaquer à des projets en startup sans avoir lu Paul Graham.
Pendant presque 20 ans, j’ai été “serial CTO” (ou lead technique) pour des startups, certaines ont réussi des belles exits, d’autres se sont vautrées, mais j’ai toujours eu un instinct sur comment il fallait faire les choses techniques et un désaccord assez profond avec les pratiques habituelles de la profession.
Jusqu’à ce que je découvre que cette manière de travailler avait été formalisé par Paul Graham et que c’était même une clef vers le succès.
“If you’re running a startup, you had better be doing something odd. If not, you’re in big trouble.” (Hackers & Painters, Paul Graham).
Ce que Paul Graham exprime ici, c’est qu’une startup n’est pas une grande société et qu’elle ne résout pas des problèmes de grandes sociétés. Donc, elle ne devrait pas utiliser non plus les méthodes des grandes sociétés mais inventer une façon de travailler qui lui donne un avantage concurrentiel sur les grandes sociétés et, plus important encore, sur les autres startup.
En ceci, Paul Graham insiste sur le fait que plus une technologie est utilisée et moins elle représente un avantage concurrentiel et donc moins elle est intéressante dans la réalisation technique d’un projet. Ainsi, il avait choisi d’utiliser Lisp pour développer sa plateforme, bien que ce langage soit peu utilisé, Graham pensait qu’il offrait des possibilités que les autres langages en vogue, et donc largement utilisés, à l’époque (tels que Java) ne pouvaient pas offrir. L’avenir lui donna raison, Paul Graham a vendu sa société à Yahoo (très belle exit).
Aujourd’hui, je vois des jeunes CTO dans des startup essayer de résoudre des problèmes de grandes sociétés. Ils parlent d’organisation, d’Agilité, de redondance, de performances des équipes mais ils oublient que les startups n’ont pas de problèmes d’organisation, elles n’ont pas besoin d’être Agiles, elles n’ont pas d’équipe parce qu’elles n’ont pas d’argent et elles n’ont que faire de redondance parce qu’elles doivent d’abord créer un produit et un marché.
C’est avec grande émotion que j’ai décidé de me présenter aux prochaines élections Présidentielle.
Retrouvez l’ensemble de mon programme en suivant le lien ci-dessous.
Ce programme n’a pas abordé tous les sujets possibles.
Avant tout, le Libertarisme est une doctrine qui vise à défendre la liberté de l’individu et à diminuer l’interventionnisme de l’État. Ainsi, beaucoup de sujets ne sont pas abordés parce que ce n’est pas le rôle de l’État de répondre sur ces sujets.
Que ce soit le réchauffement climatique, la défense des homosexuels ou le rôle des femmes dans la société … la liste est sans fin et les avis divergent sur les solutions à apporter et parfois sur la façon de poser le problème.
Il ne revient pas à l’État d’imposer aux individus une manière d’être ou de penser. Il y a une discrimination à l’embauche ? pourquoi voulez-vous imposer à un employeur d’embaucher quelqu’un qu’il n’aime pas ? Même pour une raison personnelle. Pourquoi devrait-on avoir 50% de femmes ici, ou là si des hommes sont plus compétents à ces postes ? L’État n’a pas non plus à subventionner des évènements parce qu’ils représentent une minorité, fût-elle sexuelle.
Il ne revient pas non plus à l’État d’intervenir dans le cadre d’un contrat entre deux parties. Tant que les deux parties y trouvent leur intérêt, l’État n’aura pas son mot à dire et il ne l’aura pas.
D’autres sujets méritent une réflexion approfondie et devront faire l’objet d’un référendum ou les citoyens pourront s’exprimer. C’est le cas de la peine de mort et des crimes aux quels elle répond par exemple.
Mais attention, tous les sujets ne pourront pas être traité par la voie du référendum. Voter ce programme, c’est déjà donner un mandat pour le réaliser et il ne serait être question de remettre en cause ses fondements. Le rôle de l’État, ses domaines d’interventions, les devoirs Régaliens sont des sujets qui ne doivent être touchés qu’avec la plus extrême prudence.
Le mandat Présidentiel ne sera pas limité dans le temps et ne s’arrêtera qu’au décès du Président, dans le cadre d’une destitution ou d’une démission.
Le peuple pourra s’exprimer et toutes les lois seront votées au moyen du référendum.
Il existera trois types de référendums:
La destitution automatique du Président aura lieu dans les cas suivant:
Aucun vote de confiance (RIC) ne pourra avoir lieu pendant les trois premières années d’un mandat ni la même année ou a déjà eu lieu un vote de confiance (RIC) ou un RIP.
Suite à la destitution du Président, des élections prendront place. Tous les candidats devront s’inscrire sur une plateforme en ligne mis en place par l’État, dans la mairie de leur domicile ou la préfecture de leur département. Ils fourniront leur état civil et une copie de leur programme ainsi que la description d’un moyen pour être contacté par les citoyens désirant leur poser des questions et obtenir des réponses.
Un vote ouvert à tous les Citoyens prendra place en trois tours.
Pour être élu, un candidat devra obtenir au moins 50.01% des votes exprimés (non blancs) et au moins 33.34% de l’ensemble des votes.
Si aucun des candidats n’est élu, le Président sera tiré au sort parmi les Citoyens qui n’ont pas été candidat.
La France en tant que nation représente un territoire entier et indivisible. Son pouvoir politique est réparti sur le territoire.
Le Président prendra sa demeure à Paris.
Les plus grandes villes accueilleront chacune un ministère et l’ensemble de son personnel.
Les régions continueront d’exister en tant que zones géographiques culturelles et pour des raisons historiques. Mais elles n’auront aucune existence politique et aucun personnel dédié.
Les départements continueront d’exister. Dans chaque département se trouvera une préfecture dont les activités couvriront:
Les communes, c’est à dire les villages, villes de petites et moyennes tailles et les arrondissements de grandes villes auront une mairie qui aura en charge:
L’armée, par la voie de la gendarmerie, aura en charge la sécurité du territoire et la réalisation des enquêtes sur l’ensemble du territoire. Elle sera organisée en plusieurs corps en fonction des besoins de son service et sera seule habilité à exercer de la violence nécessaire.
Tous les budgets seront attribués par le Ministère des Finances sur présentation d’un prévisionnel. Ces budgets ne pourront servir que selon ces prévisionnels et dans le cadre strict des missions pré-définies. L’utilisation d’argent public dans le cadre d’activités privées sera assimilée à du détournement d’argent public.
Avant tout définissons un Citoyen: Résident permanent de nationalité Française qui a payé des impôts sur ses revenus l’année précédente. Le citoyen pourra voter à toutes les élections et selon la durée de sa citoyenneté (combien d’années il paye des impôts), cela pourra renforcer la valeur de ses propriétés.
Tous les résidents peuvent céder à titre gratuit, vendre ou laisser en héritage l’ensembles de leurs propriétés présentes sur le territoire sans taxe ni déclaration. Un notaire s’occupera des démarches administratives lors d’un transfert de propriété d’un bien immobilier.
Les propriétés sous la forme de terres ou de terrains auront un régime un peu différent de tous les autres types de propriétés car il y aura trois degrés de propriété sur une terre:
Les terres agricoles acquises par l’état pourront être cédées à titre gratuit ou vendues à n’importe quel degré ou selon les besoins de sa politique agricole. Hors usage agricole, la cession publique se fera à égalité des chances pour tous les résidents (annonce publique, prix en enchères).
La société est constituée d’individus. Les individus résidents réguliers sur le territoire seront autorisés à travailler. Les contrats de travail qui les lient seront d’ordres privés et seront discutés et signés par des adultes responsables et consentants (l’abus de confiance et l’abus de faiblesse restent des délits, un contrat se fait sur une base d’égalité entre les parties).
Aucune démarche particulière n’obligera les personnes physiques à déclarer leur activité professionnelle ou leur chiffre d’affaire. Cependant, l’exercice de certaines professions nécessitera l’achat d’une license qui pourra être soumise à des pré-requis (médecine, architecture, construction de gros oeuvre …).
Dès lors que des personnes physiques souhaiteront s’associer pour réaliser des projets plus conséquents ou protéger leurs biens privés de leur vie professionnelle, il pourra s’avérer nécessaire de créer des personnes morales, ou des sociétés.
Les sociétés seront représentées par des titres, ou actions, dits “titres au porteur” si ces porteurs ne sont pas connus ou simplement “titres” ou “actions” dans le cas contraire.
Les sociétés auront les obligations suivantes:
La création d’une société nécessitera l’achat d’une license auprès de l’´état. Certains types d’activité seront soumis à des pré-requis (médecine, architecture, construction de gros oeuvre …). Si une société a plusieurs activités distinctes, autant de licenses seront nécessaires.
Le rapport entre une société et les gens qui travaillent pour elles peut être de deux natures différentes. Soit la société est “donneur d’ordre” et chaque individu reste alors responsable de ses actes, mais libre de réaliser la tache confiée à sa façon. Soit il existe un lien de subordination et la société est alors responsable de la façon de faire, des outils et moyens fournis et des conditions de sécurité dans les quelles le travail est exécuté. Ce rapport sera fixé dans le contrat qui lie les deux parties.
La France a un passé de grande puissance indépendante, elle ne brille que lorsqu’elle est même, indépendante et imperméable aux ingérences étrangères.
La France sortira de l’OTAN, de l’UE, de l’EURO, de l’OMS (liste non exhaustive).
La France conservera son siège au Conseil de Sécurité de l’ONU.
La France ne rentrera dans aucun conflit dans le quel elle n’a pas d’intérêts directs à défendre. Elle ne financera aucune guerre et ne fournira pas d’armements à des pays en guerre si ces intérêts directs ne sont pas menacés.
La France ne rentrera en guerre que sous trois conditions:
Nous adopterons, de façon générale, une position non alignée. Face au devoir, nous appellerons toujours pour la paix et agirons toujours en ce sens.
Nous reconnaîtrons la Corée du Nord et ouvrirons le dialogue afin d’y établir une représentation consulaire. De manière générale, nous tenterons de renouer le dialogue avec tous les pays avec les quels il est coupé, ou difficile (Iran, Syrie).