Il n’est pas du rôle de l’état de subventionner ici ou là des associations, la presse ou l’installation des rideaux de la ménagère de moins de 50 ans sous prétexte que c’est bon pour la planète. Cette nouvelle ère marquera la fin de la politique de financement public pour tout ce qui relève du privé. Le terme même de “subvention”, qui n’est autre qu’un système de corruption à grande échelle, devra disparaître du paysage Français.
Les aides sociales généralisées prendront également fin.
L’État entamera un dialogue avec des acteurs privés afin que ces derniers proposent des offres d’assurances sociales diverses (santé, chômage) aux Français. La souscription à ces offres sera optionnelle et garantie ouverte à tous sans limitation d’âge, de santé ou de situation sociale. Les licences pour opérer ce genre de services seront conditionnées au fait que les offres soient ouvertes à tous et au même prix dans une même société (mais les offres pourront différer d’une société à l’autre, tant dans leur prix que dans leur nature).
De la même façon, nous engagerons un dialogue avec les acteurs privés afin de mettre en place un système de fond de retraite optionnel.
Le capital accumulé par les acteurs gestionnaires de fonds de retraite devra être utilisé exclusivement pour la construction de logements sociaux qui seront offerts à la vente et à la location afin de s’assurer que chaque résident ai un toi au dessus de sa tête, quels que soient ses moyens.
Toute personne pouvant justifier d’avoir cotisé au précédent système de retraite par répartition touchera une retraite proportionnelle à sa durée de cotisation (taux plein après 40 ans de cotisation) sur la base de la moitié du salaire médian (ceci s’appliquera également aux personnes déjà à la retraite qui toucheront un taux plein).
L’État apportera une aide financière dans les très rares cas ou un résident permanent ne peut pas s’assurer une autonomie financière :
- En cas de handicap lourd qui exclue totalement une insertion dans le monde du travail.
- Pour le placement d’un enfant en situation d’urgence (orphelin, parents en prison, cas très graves de maltraitance). Ceci ne pourra s’appliquer que dans les cas les plus graves (ouvrant systématiquement la voie à des procédures pénales lorsqu’il y a maltraitance) et la priorité sera toujours donnée à la famille de sang (oncles, tantes, grands parents), parrains et marraines, familles proches de la famille initiale.
L’État assurera également le financement et le fonctionnement d’hospices publics ou les interventions chirurgicales lourdes pourront être réalisées `a moindre coût pour tous les résidents permanents. Ces hospices n’auront pas vocation à remplacer le généraliste ou à réaliser de la chirurgie de confort. Ils seront destinés à intervenir dans les cas graves ou urgents.
Parce que les coups durs font partie de la vie, tous les résidents permanents de nationalité Française et majeurs pourront demander une aide temporaire dont le montant correspondra à la moitié du salaire médian. Cette aide leur sera accordée autant de fois que nécessaire tant que la durée cumulée ne dépasse pas un an.