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Petit repos entre deux livraisons

Bangkok, Thaïlande 2024.

C’est un spectacle relativement rare, non pas de voir dormir des gens dehors, j’ai même pas mal de photographies sur ce sujet, mais dormir ainsi, sur le sol au milieu du trottoir.

Dérèglement climatique, l’Arlésienne

  • Humeurs

C’est la mode absolue du moment, il faut qu’il y ai un dérèglement climatique. La terre se réchauffe bonne gens, n’augmentez pas trop le chauffage et sauvons l’énergie, tout le monde se caille, mais il fait plus chaud, l’important c’est d’y croire.

J’ai pris les relevés de température de New York et de Paris sur les 70 dernières années, il n’y a pas un degré d’écart. On me dit que le niveau de la mer a augmenté de 23 cm depuis 1900. Voila un chiffre suffisant pour engloutir des terres et des îles. Mais, invariablement, les mêmes terres et les mêmes îles sont toujours là en 2023.

Les arbres meurent à cause des changements de températures, des canicules et de l’excès de CO2. Mais personne ne constate que nul part les températures n’ont augmenté, les pluies n’ont diminué et que les arbres ont un besoin vital de CO2 pour supporter leur développement.

Le CO2, c’est 0.04% de l’atmosphère. Le CO2 humain, c’est 5% de tout cela, c’est à dire 0.002% du total de CO2 dans l’atmosphère. À 0.03% les plantes commencent à mourrir par manque de carbone.

Ce sur quoi je veux insister ici, c’est le tas de contradictions effarantes sur les quelles s’appuient les défenseurs de la thèse d’un dérèglement climatique.

Essayez donc de sortir ces informations à ces escrologistes, ils ne répondent jamais à aucun argument construit, ils ne suivent jamais un lien vers des relevés de températures, ils trouvent même absolument normal qu’un Bill Gates, grand pourfendeur de CO2, ai un bilan carbone supérieur à celui d’un pays d’Afrique.

Ils vous répondent invariablement que la “science” a validé le dérèglement climatique, oubliant ainsi que la “science” n’est pas une vérité révélée, mais que c’est au contraire la discipline du doute.

Ils ont érigé la science en religion et l’utilisent pour justifier tout et n’importe quoi. Des pandémies qui ne tuent personne, des réchauffements qui ne chauffent pas, du carbone qui tue … j’en passe et des meilleures. Je ne discute plus avec eux, ils ne discutent pas, ils prêchent pour leur sainte religion.

Le voyage est plus important que la destination

Depuis l’avènement des appareils photographiques digitaux, nous sommes submergés d’images. Il suffit au premier imbécile venu de prendre le dernier Nikon et de shooter en rafale n’importe quel sujet, sans même regarder dans le viseur, à plus de quinze images par seconde, dans le lot, il y en aura bien une de bonne.

Et c’est vrai, ces appareils sont extraordinaires à plus d’un titre et j’ai même vu un professionnel shooter un évènement sans jamais regarder dans le viseur. En fait, il ne manque que deux jambes pour se déplacer et un doigt pour appuyer sur le déclencheur et ces appareils n’auront même plus besoin du photographe pour les tenir.

On me dit dans mon oreillette que cela existe déjà, que ça s’appelle un drone et qu’opéré depuis une IA, il n’a, en effet, plus besoin d’un quelconque photographe.

Cette manière de faire fait peut-être de bonne photographies, mais elle ne fait pas des bons photographes. Je suis toujours béa d’admiration devant les archives de l’agence Magnum, ou des photographes, des vrais, avec un Leica, sans cellule, sans moteur et avec seulement 36 poses sur un film sortaient une série d’images et se permettaient encore d’en supprimer la plupart parce qu’elle ne répondaient pas à leurs critères de qualité (j’aimerais déjà savoir faire aussi bonne que les plus mauvaises qu’ils faisaient).

Je vous renvoie au livre “Magnum Contact Sheets”.

Nous ne manquons pas de bonnes photographies, mais de bons photographes. Loin de moi l’idée d’ailleurs de critiquer cette mauvaise façon de faire, je l’ai moi même pratiqué pendant des années. Mais c’est en ressortant mes vieux clichés, dont de nombreux sont faits au Voigtlander Bessa R2 que je me suis rendu compte que j’étais meilleur photographe avec les limitations d’un film qu’avec la liberté du digital.

Aujourd’hui, je règle mon appareil photo avant de sortir. Comme on choisit son film, je règle la saturation, la sensibilité, le “sharpening” et le contraste une fois pour toutes et, pour que chacune compte, je sors faire 36 photographies. Je n’enregistre que les JPG qui ne subissent aucun post-processing (ce qui n’est pas bon au cul de la caméra n’est pas bon tout court).