
C’est dimanche matin, ils attendent pour aller déjeuner.
C’est dimanche matin, ils attendent pour aller déjeuner.
Il y a beaucoup de chats dans les rues de Bangkok, il y a aussi des voitures abandonnées.
Le fish eye est un objectif tout à fait particulier qui oblige le photographe à littéralement rentrer dans son sujet s’il veut quelque chose dans le cadre.
Nous sommes en Octobre 2023, alors que l’hystérie collective du C19 est maintenant derrière nous, effacée par les conflits en Ukraine. Mais rien n’y fait, environ un Thaïlandais sur deux continue de porter son masque dès qu’il sort de chez lui.
Je viens de finir mon tour d’horizon de l’intelligence artificielle en suivant les cours de Franck Yu https://cs50.harvard.edu/ai/2023/ sur le sujet. J’en ai retenu au moins deux choses:
Lorsqu’un ordinateur joue aux échecs, il se contente de profiter de son énorme puissance de calcul pour estimer tous les coups possibles aussi loin que sa puissance le lui permet, d’en estimer une valeur en fonction de critères connus (nombre et placement des pièces), puis de choisir le coup qui compte le plus de points. Il n’y aucune stratégie, aucun instinct, aucune intelligence derrière les coups d’un ordinateur, juste des calculs dans une proportion qu’aucun cerveau humain ne peut égaler.
Mais celui qui apprend, me direz-vous. L’ordinateur se contente d’enregistrer les mouvements qu’il a joué et de leur attribuer une note selon qu’il ai gagné ou perdu la partie. Il n’a plus qu’à regarder dans cette base de données la valeur des mouvements avant de jouer.
L’humain lui n’a qu’une puissance de calcul dérisoire et une mémoire de poisson rouge à côté. Il joue avec des stratégies, de l’expérience, de l’instinct. Et pourtant, malgré l’inégalité des forces, il gagne encore contre la machine. C’est cela la vraie intelligence.
Je vous vois arriver avec les réseaux de neurones. Ils apprennent à lire, à analyser une image, même une vidéo. C’est vrai, mais là aussi, il n’y a aucune intelligence. Chaque neurone dispose d’un algorithme ou il multiplie des valeurs par des poids, puis rajoute un biais qu’il a estimé en fonction d’un algorithme tout aussi simple qu’il a utilisé lorsqu’on lui a donné des valeurs de référence.
Encore une fois, cela fonctionne grace `a la puissance de calcul incroyablement élevée d’un ordinateur et malgré cela, l’ordinateur fera toujours une analyse moins bonne qu’un être humain. Il se trompera en lisant des chiffres, verra quelque chose qui n’existe pas dans une photographie. Parce qu’il n’est pas intelligent, il se contente de comparer statistiquement des données en fonction d’autres données.
À F8, l’objectif est excellent partout, sauf dans les coins ou c’est carrément mou (pour ne pas dire complètement flou). Un bon achat finalement.
Premières photos avec le Artra Lab OCULILUMEN 7.5mm F2.8 et je confirme mes premières impressions:
Par contre, le centre est excellent et le manque d’AF, vu la profondeur de champs gigantesque, ne dérange pas du tout.
J’ai acquis cet objectif directement depuis le site d’Artra Lab. Artra Lab est une société basée à Hong Kong, ils ont visiblement des bureaux à Shenzhen.
Le site du constructeur est plutôt élégant et bien, la procédure en ligne se fait sans problème, paiement par Paypal. L’objectif est envoyé par transporteur UPS ou DHL dans un délai d’une semaine, il est correctement emballé et livré avec une petite housse du plus bel effet.
Premier mauvais point, dans sa déclaration aux douanes, Artra Lab a déclaré un objectif d’une valeur de 500HKD, c’est à dire moins de la moitié de la valeur de l’objectif. C’est ennuyeux parce que les douanes ont fait leur travail, ils ont vérifié et que cela m’a couté des frais et un délai de livraison supplémentaire d’ne semaine. Bref, ce n’est pas très sérieux. J’ai prévenu Artra Lab du problème, mais ils n’ont répondu à aucun email.
L’objectif fait sérieux, il est tout en métal et relativement lourd pour mon Nikon Zfc, trop lourd. La bague de diaphragme n’est pas crantée et elle bouge au moindre frottement. La bague de mise au point n’est pas mieux et aucun mécanisme pour la bloquer (ce qui serait utile vu l’immense profondeur de champs de l’objectif).
Les distortions sont moins marquées que ce à quoi on peut s’attendre d’une telle focale. Les bords sont flous. C’est un cul de bouteille, mais c’est un peu la définition du fish eye, donc rien à lui reprocher de ce côté.
Je n’achèterais pas d’autre objectifs de la marque, le manque de crans sur la bague de diaphragme est éliminatoire en ce qui me concerne. Un morceau de scotch règlera l’affaire, ce n’est pas sérieux.