Plus rien
Le chanteur des Cow boys fringants est mort. Trop jeune diront certains, mais depuis les injections expérimentales massives, ça tombe un peu comme des mouches ces derniers temps.
En tous cas, si la mélodie est sympathique, cette chanson est trompeuse, pour ne pas dire menteuse. La terre est un milieu clos qui reçoit en permanence une quantité d’énergie phénoménale de notre soleil. Extraire des minéraux du sol pour les exploiter n’appauvrit pas la planète. Ces minéraux ne s’envolent pas dans le ciel ou ils sont perdus à jamais. Ils rentrent simplement dans un cycle de transformation et d’utilisation rendu possible grâce à l’énergie permanente que nous envoie le soleil. Ces minéraux retourneront à la terre d’ou ils sont sortis, tôt ou tard, ils y retourneront.
Toute l’eau, le pétrole, l’or, le cuivre … qui sont sur la terre sont dans un milieu clos, nous les sortons, les utilisons, les déchets sont captés et recyclés par la grande machine de la vie. Tout cela est absolument inépuisable parce que l’énergie qui permet ces cycles, captée principalement par les arbres, transformée en sucre avec l’aide du carbone qui se trouve dans l’air et de l’eau qui se trouve dans le sol, nous permet de continuer indéfiniment à utiliser les ressources disponibles.
Mieux, contrairement à ce qu’affirme cette chanson, plus nous utilisons ces ressources, plus elles se renouvellent et plus nous entraînons le mouvement de la vie. Il n’y a pas assez de carbone dans l’air, le carbone est le gaz de la vie, les plantes partout suffoquent d’en manquer et le seul intérêt que nous présentons à leurs yeux et d’être capable d’en créer pour elles.
Des espèces disparaissent, me direz vous. Bienvenu dans la sélection naturelle. Nous vivons en symbiose avec notre environnement. Celui-ci sélectionne le vivant qui lui est le plus utile et le plus efficace pour entretenir cette symbiose. À ce jeu, l’homme s’est montré comme le meilleur candidat, justement parce qu’il su le mieux exploiter les ressources disponibles et libérer le carbone nécessaire à la vie des plantes.
Mais ne vous y trompez pas, qu’une autre espèce demain soit plus efficace que nous à ce petit jeu et nous serons dans la prochain wagon de la fin des espèces.